Tour de France 2014 : Jean-Christophe Péraud "ne pensait pas être à ce niveau-là"

Jean-Christophe Péraud, l’ingénieur d’Areva qui est licencié au club Creusot Cyclisme en Saône-et-Loire, est 6e au classement du Tour de France à l'abord des Pyrénées. Il ne s'attendait pas à jouer le podium final, dit-il.


L'ingénieur venu sur le tard au professionnalisme s'est livré au ping-pong des questions avec les médias lundi 21 juillet 2014, dans l'hôtel où son équipe AG2R La Mondiale a passé la journée de repos, dans la banlieue de Carcassonne.


Quelle étape du triptyque des Pyrénées préférez-vous ?
"La quatrième (sourire), le contre-la-montre."

Connaissez-vous les cols à franchir ?
"Non, pas tous. Je n'ai jamais fait Hautacam, par manque de temps. On a une saison bien remplie et je suis aussi père de famille. C'est un petit regret. Je ne pensais pas être à ce niveau-là."

A quelle place pensiez-vous être ?
"Je pensais qu'il y en aurait deux de plus (Froome et Contador) devant moi."

Quel serait un classement satisfaisant pour vous à Paris ?
"L'objectif, c'était la cinquième place. Maintenant, il y a peut-être la place pour faire mieux."



Est-il possible de poursuivre jusqu'au bout plusieurs objectifs au sein de l'équipe (podium, maillot blanc, classement par équipes) ?
"Cela fait beaucoup mais ça peut fonctionner. Si le bateau commence à chavirer, il faudra faire les bons choix."

Rêvez-vous du podium à Paris ?
"Non. Quand on rêve, on finit par perdre."

Mais si vous y parvenez...
"Cela fera une belle ligne à mon palmarès. Je n'y réfléchis pas. Je m'applique à faire ce que je sais faire."

Aimeriez-vous que les positions restent en l'état jusqu'au contre-la-montre ?
"Si les choses restent figées, ça peut être à mon avantage."


On a vu attaquer l'équipe AG2R La Mondiale dans la descente de l'Izoard. Le scénario se reproduira-t-il mardi dans la descente vers Luchon ?
"C'est un secret de Polichinelle que, si ça se présente, on fera la descente. Mais il faudra d'abord être sur le vélo, pas avec une clavicule en moins."

Pour appuyer sur le point faible de Thibaut Pinot ?
"Thibaut est un adversaire comme un autre. Je l'aime bien, mais ce n'est pas parce qu'il est Français qu'on va lui offrir une place sur le podium. Lui-même ne laissera pas partir Romain (Bardet) parce que c'est un Français."

Comment définiriez-vous votre relation avec Romain Bardet ?
"La même qu'avec les autres coureurs de l'équipe. Nous sommes deux équipiers. La différence d'âge simplifie beaucoup les choses. Si Thibaut et Romain étaient dans la même équipe, ce serait plus compliqué."



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