Plusieurs interpellations ont eu lieu mardi 18 novembre 2014 à Nîmes, Angers, Caen et Dijon dans le cadre d'une enquête ouverte pour des suspicions de "corruption active et passive dans le cadre de manifestations sportives". L'entraîneur du Dijon FCO est toujours en garde à vue ce mercredi 19.
Olivier Dall'Oglio, l'entraîneur du DFCO, a été interpellé à 6 heures du matin à son domicile.
Reportage: Christophe Tarisse / Romain Liboz
Intervenants :
- Olivier Delcourt - Président du DFCO
- Frédéric Thiriez - Président de la Ligue de Football professionnel
Les autres personnes interpellées sont des présidents de clubs de Ligue 2, mais également des intermédiaires de renom.
Selon les informations de l'hebdomadaire Le Point, Jean-François Fortin le président du Stade Malherbe de Caen (club de Ligue 1), figurerait parmi les personnes arrêtées.
L'affaire porte sur des suspicions de "corruption active et passive dans le cadre de manifestations sportives". A savoir: plusieurs matches suspects du club de football de Nîmes "Nîmes Olympique" sur la saison 2013-2014
Des interpellations et perquisitions étaient en cours mardi matin dans le cadre d'une enquête visant des soupçons de matchs de football de L2 truqués, a-t-on appris de sources proches de l'enquête. Ces interpellations ont été menées dans plusieurs villes de France dont Nîmes. Les soupçons portent notamment sur le club du Nîmes Olympique, dont l'actionnaire principal, Serge Kasparian, est écroué dans l'affaire du cercle de jeux clandestins Cadet, à Paris.
Sept personnes avaient été mises en examen en octobre dernier, dont M. Kasparian, pour abus de confiance, blanchiment en bande organisée, association de malfaiteurs, travail dissimulé et abus de biens sociaux dans le cadre de cette affaire. A cette occasion les enquêteurs du Service central des courses et jeux (SCCJ) ont "eu la conviction" que des matchs de football avaient "été truqués" lors de la dernière saison de Ligue 2. Il reste à le vérifier dans le cours des investigations, toujours selon ces sources.
Ils ont mené mardi matin une série de perquisitions à Nîmes, Angers, Caen ou Dijon, et procédé à une dizaine d'interpellations dont celle de l'actuel président du Nîmes Olympique, selon les sources, qui n'ont pas précisé le nombre exact des gardes à vue. M. Kasparian devait, dans le cadre de cette enquête, être extrait de sa cellule pour être entendu, ont aussi dit les sources.