Ce lundi 24 novembre, une cinquantaine de salariés sont toujours en grève sur le site Sanofi de Quetigny, en Côte-d'Or. Leur revendication ne change pas: ils demandent des précisions sur la reprise de la société par le groupe pharmaceutique Delpharm. Mais le mouvement s'essouffle.
Ils sont toujours rassemblés devant l'usine autour d'une barricade. Mais ils sont moins nombreux qu'au premier jour du mouvement entamé le 4 novembre dernier. Ces grévistes redoutent que la reprise de leur usine par le groupe Delpharm ne s'accompagne d'un plan sévère de diminution du personnel.
Le groupe a très vite annoncé qu'il conserverait les 350 emplois du site et qu'il avait l'intention de le développer. Mais les salariés demandent des garanties formelles sur l'emploi, l'activité et les acquis sociaux. Garanties formelles que Delpharm compte donner que si la reprise du travail est votée.
La prochaine réunion du comité d'entreprise aura lieu le 1er décembre prochain. Les délégués syndicaux présents sur le piquet de grève ont déjà fait savoir qu'ils n'attendaient rien de cette réunion.
L'interview de Pascal Rameaux, représentant des salariés de Sanofi: