Le ministre du travail, François Rebsamen, a estimé mardi qu'il n'y avait "pas de tabou" sur un assouplissement du temps de travail, à condition de ne pas toucher à la durée légale de 35 heures.
"S'il faut donner encore un peu plus de souplesse, pourquoi pas. Il n'y a pas de tabou, du moment que les 35 heures restent la référence légale", a-t-il dit
sur RTL. En cela, le ministre du Travail se dit "totalement" d'accord avec son collègue à l'Economie, Emmanuel Macron.
"S'il faut assouplir, c'est possible déjà (...) par accord d'entreprise ou par branche", a expliqué M. Rebsamen en citant l'exemple de la métallurgie. L'accord national interprofessionnel de 2013 sur la sécurisation de l''emploi permet aussi "d'ores et déjà à des entreprises de moduler", avec l'accord des organisations syndicales" de manière "défensive" pour préserver l'emploi.
Mais "les 35 heures, c'est la durée légale" et ce cadre à partir duquel se déclenchent les heures supplémentaires "ne changera pas", a-t-il dit.