Après 25 ans d'absence, la marque au lion fait un retour remarquée. A travers les Andes, le désert de l'Atacama au Chili ou la Bolivie, le constructeur français espère bien contrer la domination des Mini.
Victorieux depuis trois ans, les bolides du tenant du titre espagnol Nani Roma voient débarquer un adversaire de taille avec la marque au lion et ses trois buggies 2008 DKR.
Au départ dimanche à Buenos Aires, pour une boucle de quelque 9.200 km, dont 4.700 km de spéciales chronométrées, ce sont 17 victoires au Dakar qui seront dans les baquets Peugeot !
Des pilotes en or
Un quart de siècle après son grand chelem africain 1987-1990, avec les 205 et 405 des Finlandais volants Vatanen et Kankkunen, le constructeur français n'a pas lésiné sur les moyens côté pilotes, avec en figure de proue un certain Stéphane Peterhansel. "Monsieur Dakar", 11 victoires (six en auto, cinq en moto), débauché chez Mini justement.
A côté de lui, on trouvera le "Matador" espagnol Carlos Sainz, vainqueur 2010 sur Volkswagen, et un autre Français, Cyril Despres, victorieux cinq fois en moto.
Peugeot sera-t-il compétitif dès sa première année ? A Buenos Aires, Nani Roma semble le croire: "On sait qu'ils savent faire des voitures ! Ca va être une belle rivalité", a lâché le pilote catalan à 48 heures du départ.
Une certitude: ce duel Mini - Peugeot mettra aux prises deux bolides aux caractéristiques techniques opposées: châssis classique quatre roues motrices et essence d'un côté et les buggies deux roues motrices et turbo-diesel de l'autre.
Le Dakar, ce sont 414 véhicules engagés cette année, et seulement une poignée de professionnels. Pour les autres, les amateurs, c'est d'abord l'aventure et un seul but, franchir la ligne d'arrivée. Marathon impitoyable, ce rallye avait éliminé plus de 50% de ses prétendants en 2014.