Agression d'un passant à Dijon : "pas de dimension terroriste"

Selon le parquet de Dijon, "il n'y a pas de dimension terroriste" dans l'agression d'un passant qui s'est déroulée place Darcy, vendredi 2 janvier 2015.

L'agression d'un passant à coups de couteau par un homme d'origine afghane, vendredi soir dans le centre de Dijon, "n'a pas de dimension terroriste", a indiqué samedi 3 décembre le parquet à l'AFP.

Aucune dimension terroriste retenue

"A ce stade de l'enquête aucune dimension terroriste n'est retenue", a déclaré le procureur de la République de Dijon, Marie-Christine Tarrare soulignant que l'agresseur "n'était pas répertorié comme activiste politique".
Vendredi, vers 17h15, ce jeune Afghan de 27 ans, armé d'un couteau ménager, avait agressé au visage un passant d'une soixantaine d'années, choisi au hasard, sur un trottoir aux abords d'une agence bancaire du centre-ville.

Interpellé par la BAC

La victime, consciente et souffrant de "blessures légères et dont le pronostic vital n'est pas engagé", a été hospitalisée. Elle devait être entendue par les enquêteurs, dans la journée de samedi, a précisé Mme Tarrare.

Interpellé très rapidement après les faits par des hommes de la brigade anti-criminalité (BAC), l'agresseur était toujours en garde à vue samedi matin à l'hôtel de police de Dijon dans le cadre d'une enquête en flagrance ouverte pour "tentative d'assassinat".

"Il ne s'explique pas, il conteste même être à l'origine des blessures sur la personne agressée", a déclaré la magistrate précisant qu'une interprète était à ses côtés. "Un certain nombre de témoins ont commencé à être entendus, mais la nature des propos tenus par l'agresseur est encore un peu confuse", a-t-elle ajouté.

En France depuis 4 ans

Arrivé en France en 2010, le jeune homme bénéficiait d'un titre de séjour provisoire et était hébergé dans un foyer de Dijon. Cette agression survient moins de deux semaines après le rodéo d'un automobiliste fou qui avait fait 13 blessés, le 21 décembre, dans les rues de la capitale bourguigonne en criant Allah Akbar (Dieu est grand). Mais très vite la thèse de l'acte terroriste avait été écartée, l'homme interpellé étant atteint de problèmes psyschiatriques lourds et anciens.
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