Les basketteurs dijonnais se sont inclinés 79 à 72 après la prolongation face à Strasbourg lors de la demi-finale de la Leaders Cup à Disneyand Paris, samedi 21 février 2015.
La JDA Dijon s'est inclinée face à Strasbourg, 79 à 72, hier après la prolongation, lors de la demi-finale de la Leaders Cup sur le parquet de Disneyland Paris. La SIG s'est donc qualifiée pour la finale et ce sera la deuxième dans cette compétition pour l'équipe alsacienne après celle perdue en 2013 face à Gravelines.La JDA a frôlé l'exploit !
Cette saison, Dijon avait perdu ses deux matches de Championnat contre Strasbourg. Le dernier, fin janvier en Bourgogne, avait été très accroché, 70-74. Celui-ci l'a été encore davantage.La JDA, qui avait réussi un joli coup en quarts en écartant le Paris-Levallois (80-66), a failli récidiver en misant sur son courage et une défense très dure. Strasbourg a mené de six points dans le troisième quart-temps (45-39) sans réussir à prendre le large. Dijon est revenu dans la partie, repassant même devant, scénario qui s'est reproduit maintes et maintes fois durant la partie.
L'intérieur américain Andre Harris a même eu la victoire dans ses mains avant de manquer deux lancers francs qui auraient permis à son clan de mener 68-64 à 19 secondes de la fin.
Diot n'a pas tremblé...
Derrière, Diot, meilleur marqueur du match avec 22 points (et aussi 9 passes décisives), n'a pas tremblé dans ce domaine pour aller chercher une prolongation (66-66). Diot a continué de porter à bouts de bras ses partenaires et a réussi un tir à longue distance crucial (69-66) en début de prolongation. Présent ensuite en défense avec Jérémy Leloup pour arrêter Erving Walker, il a lancé Axel Toupane, qui l'a imité derrière l'arc (72-66). Ses partenaires se sont ensuite libérés pour tenir jusqu'au bout.Jean-Louis Borg, entraîneur de Dijon :
"L'histoire se répète nous concernant. C'est une grosse frustration. Il y a de l'agacement de vivre encore une déception.
Est-ce que nous étions en situation de gagner? La réponse est oui.
Mais Strasbourg a montré plus de fraîcheur et nous avons manqué de lucidité. On avait le match en main dans les deux dernières minutes. Puis dans le money time, on a fait trois erreurs, commis trois mauvais choix, avec des pertes de balle. Il y a aussi eu les deux lancers francs ratés par Andre Harris, qui auraient peut-être pu changer la donne. Je n'ai pas beaucoup de reproches à faire aux joueurs.
On a failli battre Strasbourg, une équipe armée pour décrocher le titre de champion de France.
J'ai le sentiment que l'on va revivre ce genre de déception. Avec un ou deux joueurs de plus, cela pourrait être différent. Je passe mon temps à les demander, mais je ne les obtiens jamais."
Vincent Collet, entraîneur de Strasbourg :
Notre état d'esprit ne s'est jamais démenti. J'ai eu peur quand Dijon a mené de cinq points.
Mais les joueurs n'ont pas perdu la tête, en continuant de jouer intelligemment, malgré un grand manque de réussite aux tirs. C'était désespérant de voir tous ces lay-up ratés. Dix sur 27 sur les tirs intérieurs, c'est misérable. Ils ont marqué un certain nombre de paniers compliqués et nous avons manqué des paniers tout faits. Matt (Howard) n'est pas le meilleur finisseur du monde avec 1/10 à 2 m du cercle.
Mais je suis content que nous nous soyons accrochés.
S'il (Ali Traoré) va mieux, il jouera demain (dimanche). Et je pense vraiment qu'il jouera parce qu'on aura le temps de récupérer ensuite. Il était grippé et les médecins nous ont conseillés de ne pas le faire jouer au risque de contaminer une grande partie de l'équipe. Lui voulait jouer, c'est plutôt nous qui l'en avons empêché. On a appris son forfait ce matin. C'est un coup dur mais en aucun cas, il ne fallait se retrancher derrière ça ce soir. Le plus important, c'est ce manque de réussite (sur les tirs intérieurs). Il faudra être plus concrets en attaque demain."
La Sig, actuellement en tête de la ProA, court après un trophée depuis son sacre en Championnat de France en 2005 et retrouvera Le Mans en finale, vainqueur de l'autre demi-finale face à Nancy.