Béatrice Guido comparaissait depuis lundi 13 avril devant la cour d’assises du Loiret. Elle a été condamnée à 20 ans de réclusion criminelle avec
une période de sûreté des 2/3 pour avoir incendié la voiture dans laquelle se trouvait sa fillette.
Ce vendredi 17 avril, à l’issue de cinq heures de délibérations, Béatrice Guido écope de 20 ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté des 2/3. La peine comprend aussi une mesure de suivi socio-judiciaire pendant 10 ans assortie d'une injonction de soin. La cour et le jury ont suivi les réquisitions de l'avocate générale.
« Ma plus grosse punition c’est d’avoir perdu ma fille »
Comme le prévoit la loi, Béatrice Guido a pu prendre la parole à la fin des plaidoiries de son avocate. Elle a déclaré : " Ma plus grosse punition, c'est d'avoir perdu ma fille". "Je souhaite demander pardon à Cédric (le père de Chloé) et également aux grands-parents". "Je souhaite demander à la cour une obligation de soin à vie et un traitement médicamenteux et psycho-thérapeutique."Pendant les cinq jours d’audience, les avis d’experts ont fait état de graves troubles psychiatriques de cette mère de famille icaunaise. Une personnalité "disharmonieuse et psychotique" selon les termes d'une experte invitée à comparaître. Une santé mentale et des comportements comparables à une "psychose maniaco-dépressive" témoigneront les collègues de travail de Béatrice Guido.
La mère de l'accusée a expliquée elle-même souffrir de troubles bipolaires comme sa fille.