La proportion de Français déclarant boire du vin a augmenté entre 2010 et 2015. Mais cette consommation est plus occasionnelle et le vin davantage perçu comme un produit "culturel", selon une étude publiée mardi 13 octobre 2015.
A quoi est due l’augmentation du nombre d’amateurs de vin ?
En 2010, on ne recensait que 62% de consommateurs réguliers ou occasionnels de vin. En 2015, ils sont 67%, selon une étude quinquennale réalisée par l'établissement public FranceAgriMer.Cette augmentation récente s'explique par l'accroissement des "consommateurs occasionnels fréquents", qui boivent du vin une à deux fois par semaine. Ils sont désormais 37% dans ce cas, contre 33% recensés en 2010.
"Au total, il y a plus de consommateurs de vin en 2015, mais la consommation est plus occasionnelle. Le vin est passé d'une composante de repas à une boisson culturelle", résume FranceAgriMer. "La convivialité du repas détermine la consommation de vin", estiment les auteurs de l'étude.
L'étude note un "regain d'intérêt pour le vin", en lien "avec le goût des Français pour plus de cuisine depuis quelques années et avec le retour du fait maison, des émissions culinaires et l'association des mets avec du vin".
Combien de Français ne consomment pas de vin ?
Mais, la tendance lourde reste celle d'une baisse continue de la consommation de vin en France : elle passée de 100 litres par personne et par an en 1960 à 42 litres en 2015. Plus récemment, en 1980, 81% des Français disaient boire du vin. Un sur deux en buvait tous les jours ou presque.A noter enfin dans cette étude de 2015 qu’un tiers de la population ne consomme pas de vin ou de manière très exceptionnelle.
L'enquête d’Agrimer a été réalisée en face à face à domicile auprès de 4.030 personnes représentatives de la population française âgée de 15 ans et plus, du 22 avril au 13 juin 2015.