Les vins Bourguignons sont en bonne place à Bordeaux, au 18e salon international Vinexpo, le 1er salon mondial des vins et spiritueux. Lors de l'inauguration dimanche, le pavillon de la Bourgogne a reçu la visite du président François Hollande.



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C'est la première fois qu'un président de la république visite le 18e salon Vinexpo. Premier salon international des vins et spiritueux, Vinexpo a été créé en 1981, et se déroule depuis 2006 en alternance entre Bordeaux et Hong Kong. Durant 5 jours, à Bordeaux, sont réunis quelques 2 350 exposants originaires de 42 pays, qui présentent leurs produits et leur savoir-faire aux 45 000 importateurs, grossistes, acheteurs ou détaillants venus de 120 pays

Voir le reportage de Muriel Bessard et Isabelle Rivière :
Avec :
-Jean-Pierre Auvigue (Producteur-négociant à Charnay-lès-Mâcon (Saône-et-Loire))
-Thierry Hamelin (Producteur à Lignorelles (Yonne))
-Nathalie Boisset (Maison Boisset à Nuits-Saint-Georges (Côte-d'Or))


   
François Hollande a salué l'excellence de la filière viti-vinicole en France. Cette filière représente 500 000 emplois et dégage un excédent commercial de 10 milliards d'euros. C'est le deuxième poste d'exportation derrière l'aéronautique.

Il n'y a pas beaucoup de domaines où nous sommes leaders mondiaux. Là où nous sommes les premiers, faisons en sort de le rester! C'est le sens de ma visite.


Pour promouvoir cette "filière d'excellence", le chef de l'Etat s'est engagé à défendre dans les négociations commerciales internationales les "indications géographiques" protégeant la production française pour les faire reconnaître, notamment avec la Chine ou les Etats-Unis.

Il a aussi vanté les mérites de l'oenotourisme, qu'il entend promouvoir, soulignant que 30% des millions de touristes étrangers qui viennent en France sont attirés en premier lieu par sa gastronomie et ses vins.

Après son discours, François Hollande - accompagné de son ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, du maire de Bordeaux Alain Juppé (Les Républicains) et du président du Conseil régional d'Aquitaine Alain Rousset (PS) - a visité les allées du salon Vinexpo, s'arrêtant parfois pour déguster une gorgée de champagne ou de vin, comme au centre des vins corses ou au stand du Val d'Orbieu (Languedoc-Roussillon), ou encore au pavillon de la Bourgogne où il a rencontré le président du BIVB Claude Chevallier . 
La France, premier producteur mondial de vin en 2014 avec 523 millions de caisses de 12 bouteilles produites chaque année, occupe 63% de la surface des stands.

Exposants historiques, l'Italie et l'Espagne, qui représentent avec la France plus de 50% de la production mondiale, sont également présents, aux côtés d'autres poids lourds tel que les Etats-Unis, l'Allemagne, l'Afrique du Sud, l' Australie, le Chili et l'Argentine. Le président de la République a ainsi marqué l'arrêt au stand argentin pour une dégustation.

Pour la fin de sa visite en Gironde, François Hollande doit ensuite se rendre dans les vignes de Marcillac, à une cinquantaine de km au nord de Bordeaux, pour un déjeuner avec la coopérative "Les vignerons de Tutiac".









La loi Evin
François Hollande a  insisté dans son discours inaugural, sur la nécessité de préserver le "modèle de consommation responsable" fixé par la loi Evin adoptée il y a 25 ans.

Cette loi n'interdit pas la publicité sur le vin et les alcools mais l'encadre très précisément. Or certains médias ont été condamnés pour des articles évoquant des alcools en vertu de la loi Evin, ce qui a suscité un certain nombre de demandes de clarification de la part des professionnels concernés. 

Jeudi, lors de l'examen en commission en nouvelle lecture du projet de loi Macron, les députés n'ont pas suivi le gouvernement qui demandait la suppression d'un amendement du Sénat faisant la distinction entre information et publicité sur l'alcool.

"Ma position est simple: nous devons garder les équilibres de la loi Evin, préserver ce qu'elle prévoit aujourd'hui, et s'il y a des précisions, il faut les engager avec de grandes précautions: clarification oui, préservation de la loi Evin oui aussi, oui d'abord !", a réagi le président de la République.





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