C'est une plante qui provoque des allergies. Elle est placée sous haute surveillance depuis plusieurs années. La campagne 2021 vient d'être lancée, afin de savoir où elle se trouve et ainsi l'éradiquer.
Ceux qui sont allergiques à l'ambroisie la connaissent certainement bien, les autres, peut-être un peu moins. Le pollen de cette plante peut provoquer des allergies. C'est la raison pour laquelle, ATMO Bourgogne - Franche-Comté (ATMO comme Atmosphère regroupe les associations de surveillance de la qualité de l'air) lance des campagnes de surveillance.
ATMO a installé 8 capteurs de pollen sur l'ensemble du territoire pour prévenir les allergies ( Dijon, Nevers, Châlons-sur-Saône, Besançon, Montbéliard). Pour l'ambroisie, 3 sites habituels sont dédiés à la campagne à Mâcon, Bletterrans, Dole. Il faut ajouter à cette liste, le site de Valdahon, dans le Doubs, à la demande de la Communauté de Communes.
Un site dédié au grand public pour les résultats
C'est le mardi 3 août qu'auront lieu les premiers prélèvements sur les capteurs, histoire de savoir si, cette année, l'ambroisie est plus coriace ou non que les étés précédents. Cette campagne prendra fin début octobre, quand la période de floraison, synonymes de pollinisation sera terminée.
Les premiers résultats seront visibles sur le site d'ATMO à partir du 13 août.
Selon le communiqué d'ATMO : "Quelques grains de pollen d’ambroisie par mètre cube d'air sont suffisants pour que des symptômes apparaissent chez les personnes sensibles : rhinite, éternuements, écoulement et/ou obstruction du nez, conjonctivite, trachéite, toux, urticaire, asthme... Ces symptômes sont d’autant plus prononcés que le taux de pollen dans l’air est élevé et persistant sur plusieurs jours."
Le but de l'étude menée régionalement ? Connaître les lieux d'ambroisie, leurs densités et leur évolution au fil des ans.
Seuls moyens de venir à bout de cette plante coriace : l'arracher et la brûler.
Reportage tourné à Bletterans qui explique le prélèvement des pollens et leur étude.