Suite aux attaques sur un troupeau de brebis à Saint-Agnan (Nièvre) le mardi 8 décembre, des expertises ont été réalisées. Selon les premiers résultats, la piste du loup n'est pas à exclure.
Trois agnelles mortes, cinq euthanasiées suite à leurs blessures, six blessées. Le mardi 8 décembre dernier, c'est un éleveur qui faisait cette macabre découverte, dans son élevage de Saint-Agnan (Nièvre).
Après une expertise du constat de dommages réalisée par l’Office Français de la Biodiversité, la Préfecture de la Nièvre nous informe que la responsabilité d’un loup n’est pas écartée. L'éleveur pourra donc être indemnisé.
Une semaine après cette attaque, le mardi 15 décembre, deux brebis étaient tuées à Entrains-sur-Nohain (Nièvre). Cette fois-ci, les éléments recueillis sur place portent à croire que cette prédation est l’oeuvre d’un grand chien domestique. Une procédure judiciaire pour divagation a été ouverte.
La Nièvre classée en zone d'expansion possible du loup
Suite à ces événements, successifs aux différentes attaques de l'année 2020, le département est actuellement classé en zone d'expansion possible du loup. De ce fait, les exploitants qui le souhaitent peuvent bénéficier de la prise en charge de moyens de protection de leur troupeau.
Ils seront accompagnés dans ces démarches par la direction départementale des territoires.
La Préfecture de la Nièvre rappelle que " toute capture, détention ou mise à mort volontaire d’un loup est passible de 3 ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende ".
Elle ajoute que toute attaque sur un troupeau domestique peut être déclarée à la préfecture pour expertise en appelant le 03 86 60 70 80.