Plusieurs partis politiques ont annoncé la suspension de leurs campagnes pour les élections régionales, à la suite des fusillades meurtrières qui ont eu lieu à Paris dans la nuit du vendredi 13 novembre 2015.
"Devant l'horreur, le Parti socialiste suspend sa campagne électorale et convoque un BN (bureau national) extraordinaire samedi à 18H00" à tweeté le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis.
Devant l'horreur, le @partisocialiste suspend sa campagne électorale et convoque un BN extraordinaire samedi à 18h.
— Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) 13 Novembre 2015
La présidente du Front national Marine Le Pen a aussi annoncé dans un tweet la "suspension" des campagnes du FN : "Ce soir l'horreur encore... Nous suspendons nos campagnes jusqu'à nouvel ordre".
Ce soir l'horreur encore... Nous suspendons nos campagnes jusqu'à nouvel ordre. #Fusillade MLP
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 13 Novembre 2015
Le parti Les Républicains a pris la même décision tout comme diverses têtes de listes des élections régionales des 6 et 13 décembre.
C’est le cas notamment de François Sauvadet, député UDI et président du conseil départemental de Côte-d'Or, qui mène la liste de la droite et du centre droit en Bourgogne Franche-Comté.
En hommage aux victimes, j'interromps immédiatement toutes mes actions liées à la campagne régionale en Bourgogne Franche-Comté
— François SAUVADET (@sauvadet) 13 Novembre 2015
- "Horrifié, indigné par les attentats de Paris (...) Je suspends immédiatement ma campagne", a tweeté Pierre de Saintignon, tête de liste PS aux régionales en Nord-Pas-de-Calais/Picardie.
- Candidats en Ile-de-France, Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale (PS), et Valérie Pécresse (LR), ont annoncé la même suspension chacun de leur côté.
- Chez Les Républicains, Xavier Bertrand a fait de même en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, comme Bruno Retailleau en Pays de Loire ou Philippe Richert en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine.