Indignation, appel à l'union nationale, les réactions ont été vives dès l'annonce de la série d'attentats qui ont touché la capitale cette nuit. Premières informations
Des conséquences en Franche-Comté
Emmanuel Yborra, directeur de cabinet du préfet du Doubs, a expliqué ce matin sur l'antenne de France bleu Besançon qu'une réunion de crise se tiendra ce matin à 9 heures à la préfecture de région avec les responsables de la police, des douanes, ainsi que des militaires (entre autres). Cette réunion a pour objectif d'établir les mesures à prendre pour restreindre ou reporter certaines manifestations publiques. Une cellule de crise s'est réunie dès hier soir en coordination avec la zone de défense Est. Le retour des contrôles renforcés à la frontière suisse ont été décidés dès cette nuit et la direction des douanes a rappelé ses agents pour des contrôles renforcés. Une conséquence très pratique : des bouchons sont à prévoir pour les travailleurs frontaliers. Pour le moment, des fermetures d'écoles ne sont envisagées en Franche-Comté.
Etat d'urgence
Un peu avant minuit cette nuit, le Président de la République a décrété l'état d'urgence. Cette disposition donne des pouvoirs accrus aux préfets, en matière de sécurité. Nous devrions pouvoir vous en dire plus dans le courant de la journée sur les applications concrètes de cette disposition sur le territoire de Franche-Comté, notamment après la réunion de crise qui doit se tenir à 9h en préfecture.Attaques à Paris : François Hollande décrète l'Etat d'urgence
Renforcement des contrôles aux frontières
La Franche-Comté compte 250 kilomètres de frontières avec la Suisse. Pour mémoire, les contrôles avaient déjà été rétablis hier matin, dans la perspective de la COP 21. La police au frontière est en position notamment au poste de douane de Jougne (Doubs).Mobilisation de l'armée
L'Elysée a annoncé la mobilisation de "1.500 militaires supplémentaires". A cette heure, on ignore encore si les régiments stationnés dans la région seront sollicités, et dans quelle mesure.Campagne des régionales suspendue
Dès la fin de soirée, plusieurs chef de file politiques partageaient leur émotion et annonçaient la suspension de leur campagne électorale.En hommage aux victimes, j'interromps immédiatement toutes mes actions liées à la campagne régionale en Bourgogne Franche-Comté
— François SAUVADET (@sauvadet) 13 Novembre 2015
Dans un communiqué, Christophe Grudler, candidat Modem, annonçait cette nuit suspendre lui aussi sa campagne :
Je suis bouleversé par ces attentats de grande ampleur à Paris, mais je sais que nous sortirons plus forts de cette épreuve car nous sommes une grande Nation. Je suspends la campagne et demande à tous mes colistiers de faire de même.
#Paris ce soir #horreur totale #émotion #pensées aux #victimes aux #familles et #forces de l'ordre mobilisées #Union nationale !
— Jean-Michel Villaumé (@jmvillaume) 13 Novembre 2015
Attaques meurtrières à Paris, la devise républicaine a été attaquée mais comme en janvier, la Nation doit s'unir pour faire face au danger.
— Damien Meslot (@DMeslot) 13 Novembre 2015
Sur sa page Facebook, le député maire LR de Vesoul Alain Chrétien a publié cette phrase :
La France fera face, face à la barbarie