Le contact humain, quelques mots échangés à la caisse... C'est un moment important pour bon nombre de clients. Beaucoup refusent d'avoir un jour à enregistrer le prix des articles qu'ils achètent avec des caisses automatiques.
Les caisses automatiques font depuis déjà longtemps partie des habitudes dans les hypermarchés. Elles attirent des clients pressés qui n'ont pas envie d'attendre et qui souvent n'ont fait que quelques achats. Histoire de gagner du temps...
Mais dans les supérettes, dans les petites villes, il n'en va pas de même. Les clients expriment le besoin de continuer à faire leurs courses comme ils le font depuis toujours. Clients, caissières, vendeuses, tous partagent le même sentiment : il ne faut pas déshumaniser le commerce ni les services de proximité.
Pour les plus âgés, la supérette est un endroit où ils voient et rencontrent du monde. Ce moment leur permet souvent de rompre leur solitude et de parler un peu. C'est pourquoi ils tiennent beaucoup au contact avec le personnel qui travaille dans les rayons et aux caisses.
Exemple à Moulin-Engilbert, dans la Nièvre, où Rémy Chidaine et Tania Gomes sont allés à la rencontre des principaux intéressés.
Montage : Carlos Zappalá
Intervenants : Patricia Duvernoy, Hôtesse de caisse - Catherine Spinetti, Responsable de magasin