Ce mercredi 16 septembre, le tribunal correctionnel de Besançon a condamné le policier à douze mois de prison avec sursis pour corruption passive et détournement de la finalité d'un fichier à des fins personnelles. Son avocat se réserve le droit de faire appel du jugement.
Les faits remontent en 2013, année au cours de laquelle le policier est légalement embauché par un ami, gérant d'un centre de loisirs pontissalien, pour un temps partiel en complément de ses heures de travail au commissariat. Le fonctionnaire de police va, en toute illégalité cette fois, renseigner son employeur sur son personnel en consultant le fichier judiciaire de la police.
Et c'est lors d'un conflit entre un salarié du centre de loisirs et le gérant que les faits seront révélés.
La condamnation du policier sera inscrite sur son casier judiciaire. Par ailleurs, il fait également l'objet d'une procédure administrative et d'une enquête.
Quant au gérant du centre de loisirs, il écope d'une peine de huit mois de prison avec sursis pour corruption active.