Ce lundi 22 janvier, le mouvement de protestation des gardiens a repris, en demandant un "blocage total" des établissements. Ainsi, la CGT Pénitentiaire, l'Ufap-Unsa Justice, SNP-FO durcissent leur mouvement de protestation. Le centre de détention de Joux-la-Ville dans l'Yonne est au ralenti.
Blocage partielLe centre de détention de Joux-la-Ville tourne au ralenti ce lundi 22 janvier.
Une trentaine de surveillants se trouvaient à l'extérieur tôt ce matin (6h).
Entre 7h et 8h, une dizaine de surveillants ont débrayé à l’intérieur de la prison, obligeant l’équipe de nuit à rester en poste.
Un cuisinier a été autorisé à entrer à l'intérieur de l'établissement, de même qu'un responsable maintenance.
Le personnel médical et les magistrats sont aussi autorisés à entrer dans l'établissement
Forte mobilisation
Les syndicalistes présents à Joux-la-Ville (SPS Syndicat Pénitenciaire des Surveillants, majoritaire, FO pénitentiaire, UFAP -UNsa) sont les premiers à dire que la mobilisation est très forte au Centre de Détention.
Parmi les 150 salariés, la cinquantaine d'agents mobilisés ce matin est à la hauteur des revendications.
Les syndicats ont claqué la porte des négociations samedi 20 janvier, car les propositions faites par gouvernement sur les 4 prochaines années sont insuffisantes.
Le reportage de Sébastien Kerroux et Claude Heudes
Intervenants :
- Olivier Mazeaud, Surveillant pénitentiaire
- Gilles Servat, Syndicat Pénitentiaire des Surveillants (SPS)
- Anthony Billaud, Secrétaire local FO – CD Joux-la-Ville