Une bande organisée sévissait depuis mars au nord de la région lyonnaise, en Sâone-et-Loire, en Côte d'Or et dans le Doubs. Leur cible, les câbles des éclairages publics. Plus de 100 gendarmes ont été mobilisés pour ces arrestations à Villeurbanne. Le préjudice s'élève à près de 400 000 euros.
Un important dispositif
Une centaine de gendarmes, un hélicoptère, un chien spécialisé dans la détection de billets ont été déployés ce matin à Villeurbanne, dans le Rhône, au campement Rom de la Feyssine. Les enquêteurs de la région de gendarmerie de Bourgogne étaient secondés par des unités de la Région de gendarmerie de Rhône-Alpes. Le camp se situe le long d'un axe routier important. Le but était d'éviter que des personnes ne se mettent en danger en tentant de fuir.L'une des têtes du réseau avait été arrêtée la semaine dernière à Saint-Laurent-de-Mure, dans le Rhône. 4 autres comparses, interpellés ces dernières semaines pour des faits des cambriolages, viennent d'être à nouveau placés en garde à vue dans le cadre de cette enquête. Enfin, l'opération de ce
matin a permis d'appréhender 4 personnes recherchées.
Au total 9 malfaiteurs ont été interpellés ces derniers jours dans le cadre de ce dossier précise le service communication du Groupement de Gendarmerie de la Côte-d’Or.
38 faits de vols de métaux
Une bande organisée se livrait à une forme particulière de vols de métaux depuis plusieurs mois dans des villes de l’est de la France : l'arrachage de câbles en cuivre dans des éclairages publics.Des quartiers ou des axes routiers se sont ainsi trouvés ainsi plongés dans l'obscurité.Le phénomène a touché le nord de la région lyonnaise, puis à partir de mai à août la Saône-et-Loire (secteurs de Chalon-sur-Saône et Mâcon), pour remonter le long de l'A6 jusqu'en Côte d'Or (région de Beaune) et dans le Doubs (commune d'Etupes).
Les malfaiteurs n'hésitaient pas à faire plusieurs centaines de kilomètres dans la nuit avant de revenir se dissimuler dans leurs campements.
Placés en garde à vue, les individus interpellés devraient être présentés au magistrat dans les prochains jours. Ils encourent jusqu'à 15 ans de réclusion criminelle.