Avec la chaleur caniculaire qui règne sur la région, la qualité de l’air que nous respirons se détériore en raison d’une forte concentration d’ozone, qui résulte de réactions chimiques entre plusieurs polluants. La Côte-d'Or et la Saône-et-Loire sont particulièrement touchées.
Comment mesure-t-on la qualité de l’air ?
Chaque jour, les indices de qualité de l’air informent la population en temps réel sur l’état général de la qualité de l’air.Le chiffre 1 représente une très bonne qualité de l'air, le chiffre 10, une très mauvaise qualité de l'air.
© Atmosfair Bourgogne
Ce vendredi 26 août 2016, dans les agglomérations des quatre départements de Bourgogne, la qualité va de 5 (moyen) à 7 (médiocre), indique ATMOSF'air Bourgogne, l'association agréée pour la surveillance de la qualité de l'air en Bourgogne. Le seuil d'alerte n'est pas franchi, mais la qualité de l'air n'est pas fameuse.
ATMOSF'air Bourgogne annonce sur la Côte-d'Or et la Saône-et-Loire des concentrations d'ozone dépassant le seuil d'information et de recommandation. La production locale d'ozone s'ajoutant aux masses d'air provenant de la région Rhône-Alpes consolident également ces fortes valeurs. La situation devrait perdurer jusqu’au samedi 27 août au moins.
© http://www.atmosfair-bourgogne.org
L’indice ATMO de la qualité de l’air prend en compte quatre polluants réglementés :
© France 3 Bourgogne
Pourquoi l’ozone est-il dangereux pour la santé ?
Le dioxyde d'azote des hydrocarbures et des solvants laisse échapper une molécule d'oxygène sous l'effet des ultraviolets, qui se combine à l'oxygène de l'atmosphère (O2) pour former de l'ozone (O3). La pollution automobile, l'absence de vent et la chaleur des couches d'air élevées plaquent au sol ce gaz qui stagne dans les villes.Les concentrations d’ozone les plus élevées sont généralement mesurées au printemps et en été, lorsque le temps est fortement ensoleillé.
Il est alors conseillé de privilégier les transports en commun, le covoiturage et les véhicules peu polluants.
Les effets de l’ozone sur la santé sont connus : ce gaz est à l’origine d’irritation des muqueuses oculaires et respiratoires, voire de crises d’asthme chez les sujets sensibles.
Les personnes les plus fragiles doivent modifier leurs activités habituelles. C’est le cas notamment des femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires, personnes asthmatiques...