La DIRECTE et Pôle Emploi ont publié ce mardi 25 octobre les statistiques relatives aux demandeurs d’emploi en France à fin septembre 2016 : ils sont bons.
En Bourgogne-Franche-Comté, le nombre de demandeurs d’emploi, sans activité, et tenus de chercher un emploi (catégorie A) est de 131.950 personnes fin septembre 2016. C’est 3,4% de moins qu’il y a un an. Et c'est mieux qu'au niveau national ((-1,9%). La baisse a surtout profité aux moins de 25 ans qui voit leur taux de chômage baisser de 10,4% par rapport à septembre 2015. En revanche, la situation des plus de 50 ans reste difficile avec une hausse de 1,2% sur un an. C’est dans le Territoire de Belfort et dans la Nièvre que les chiffres sont les meilleurs : respectivement -6,2% et -4,7% en un an.
=> le site de la Dirrecte pour plus informations.
C’est la plus forte baisse mensuelle depuis 1996 en France
Après la flambée d'août, le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi a connu sa plus forte baisse mensuelle (-66.300) depuis 1996, année où les statistiques ont commencé à être collectées sous ce format, s'établissant en métropole à 3,49 millions de personnes, a annoncé mardi le ministère du Travail. En pourcentage, le repli est de -1,9%. Il faut remonter à novembre 2000 pour retrouver une plus forte baisse.
10.000 personnes sortent chaque mois des statistiques
Les chiffres de Pôle emploi, qui passent sous la barre de 3,50 millions pour la première fois depuis janvier 2015, diminuent de 90.000 personnes depuis le début de l'année (-2,5%) et de 59.500 sur un an (-1,7%).
"Malgré des variations mensuelles parfois fortes, ce sont donc 10.000 personnes qui sortent chaque mois, en moyenne, de la catégorie A" de Pôle emploi (sans activité), s'est réjouie la ministre du Travail, Myriam El Khomri, dans un communiqué. "Il s'agit du troisième trimestre consécutif de baisse, ce qui ne s'était plus observé depuis début 2008", avant la crise, a-t-elle ajouté.
La baisse du chômage a principalement touché les jeunes
Sur le mois de septembre, la baisse est légèrement inférieure en comptant l'Outre-mer (-1,8%), pour un total de 3,75 millions de chômeurs. Les statistiques baissent aussi, mais nettement moins, en incluant les demandeurs d'emploi ayant exercé une activité (-0,7%), à 5,48 millions en métropole, 5,78 millions en France entière.
La baisse du chômage a principalement touché les jeunes, avec une baisse de 5,3% du nombre de demandeurs d'emploi de moins de 25 ans en catégorie A. Leur nombre diminue de 7,0% sur un an. En revanche, la situation des seniors, âgés de 50 ans ou plus, s'améliore à peine (-0,2%) et reste dégradée sur un an (+2,4%).
Le chômage de longue durée reprend sa décrue
Quant au chômage de longue durée, il reprend sa décrue (-0,3% sur le mois, -0,5% sur un an). Fin septembre, 2,42 millions de demandeurs d'emploi, petite activité comprise, étaient inscrits à Pôle emploi depuis plus d'un an. Mais les bons résultats de septembre, comme les mauvais d'août, ne sont pas uniquement dus à la conjoncture.
Un mode de calcul fluctuant
Depuis le début de l'année, le nombre de jours ouvrés pendant lesquels les chômeurs doivent actualiser leur situation est devenu variable. Résultat: le nombre de personnes désinscrites pour "défaut d'actualisation" fluctue d'un mois sur l'autre, jouant tantôt à la hausse tantôt à la baisse sur les chiffres mensuels de Pôle emploi.
En septembre, 238.900 personnes ont quitté Pôle emploi pour ce motif, soit 66.500 de plus qu'en août et autant de personnes en moins sur les listes.
En revanche, le plan 500.000 ne semble pas avoir eu d'effet sur les chiffres ce mois-ci, car la catégorie D de Pôle emploi, où sont répertoriés les demandeurs d'emploi en formation, est restée quasi-stable (-0,2%).