Fin mai 2015, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établissait à 78 469 en Bourgogne. Ce nombre enregistre une hausse de 0,7%, soit 551 chômeurs de plus que le mois précédent. Les chiffres officiels viennent d'être communiqués ce mercredi 24 juin.
L'évolution de cette catégorie de chômeurs dans notre région est conséquente : + 5 % par rapport à mai 2014, soit 3 769 demandeurs de plus. Cette catégorie recense les chômeurs sans emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi.
Si on englobe les trois catégories de chômeurs, le nombre atteint 126 361 personnes au mois de mai 2015, en Bourgogne. Par rapport au mois de mai 2014, ce chiffre progresse de 6,6%, soit 7 860 demandeurs d'emploi de plus.
La répartition par département
- En Côte-d’Or : + 1,5%, soit + 388 personnes
- Dans la Nièvre : + 1,6%, soit + 149 personnes
- En Saône-et-Loire : - 0,5% , soit - 119 personnes
- Dans l’Yonne : + 0,8%, soit + 134 personnes
Le profil des demandeurs d'emploi
En Bourgogne, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A progresse plus nettement chez les hommes (+1,0%) que chez les femmes (+0,4%). Sur un an l'évolution de la demande masculine se traduit toujours par une hausse conséquente : +6,2% contre +3,8% pour la demande féminine.
Les demandeurs d'emploi adultes et seniors enregistrent une hausse marquée (+0,9% et +1,1%) alors que chez les jeunes, la courbe s'infléchit très légèrement (-0,4%). Si l’évolution sur un an s’avère peu différenciée entre les jeunes et les adultes (respectivement +4,0% et +4,5%), les demandeurs d’emploi de 50 ans et plus se détachent toujours avec une progression de +7,0%.
François Rebsamen revient sur ces chiffres qu'il juge non interprétables
Pôle emploi a enregistré en mai une forte hausse du nombre de demandeurs d'emploi sans activité au niveau national : +16.200 demandeurs en métropole. Cette augmentation a doublé en raison d'une procédure inhabituelle qui rend les chiffres non "interprétables", selon le ministre du Travail.Pôle Emploi a inclus dans le taux ceux qui ont eu une petite activité (temps partiel, CDD, intérim) d'où le bond constaté de 69.600 de chômeurs de plus, atteignant un total de 5,41 millions. "La statistique mensuelle des demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi a été affectée ce mois-ci par un événement inhabituel (...) qui rend la donnée statistique non comparable aux mois précédents et donc non interprétable", a estimé François Rebsamen dans un communiqué