L’ARS (Agence régionale de santé) a annoncé jeudi 7 décembre qu'elle élargissait les zones éligibles aux aides au maintien ou à l’installation de médecins. Ces territoires concernent désormais 68 % de la population de la région.
Pourquoi la carte évolue-t-elle ?
Parce que le plan que le gouvernement a présenté en octobre dernier pour attribuer les aides à l'installation et au maintien des généralistes, prévoit "un nouveau zonage des territoires en tension."► Selon le communiqué publié par l'ARS le 7 décembre 2017, "les zones éligibles aux aides prioritaires (en rose sur la carte) représentent près de 22 % de la population en Bourgogne-Franche-Comté, contre 12 % jusqu’à présent.
S’y ajoutent des zones qualifiées de zones d’action complémentaire (en rose clair), représentant près de 46 % de la population régionale. Ce sont des secteurs moins fragiles, qui bénéficient de dispositifs d’aides mis en oeuvre par l’Etat.
Au total, près de 68 % de la population de la région vit désormais sur un territoire éligible à des aides au maintien ou à l’installation de médecins.
Les zones telles qu'elles sont désormais définies par l'ARS :
Comment ces zones sont-elles définies ?
La méthodologie utilisée tient compte du nombre de consultations accessibles par an, par habitant, ainsi que de l’activité de chaque praticien,
► "L’ARS a également pris en compte : la façon dont s’organise réellement le recours aux médecins généralistes sur le territoire, les départs en retraite possibles de médecins généralistes à 5 ans, le taux de renouvellement « naturel » de chaque territoire en médecins généralistes." Ce zonage sera réévalué chaque année.
L'Agence régionale de santé a élargi les zones éligibles aux aides à l'installation de médecins. La Bourgogne-Franche-Comté est particulièrement concernée, car les zones où il n’y a pas assez de médecins sont plus nombreuses qu'avant.