Le dernier documentaire de Marie-Ange Gorbanevsky, L'âme du vin, est sorti cette semaine au cinéma. Dans son film, elle a décidé de donner la parole aux professionnels bourguignons, qu'elle qualifie de "virtuoses du vin".
Pour son premier film qui est sorti au cinéma mercredi 13 novembre 2019, la réalisatrice Marie-Ange Gorbanevsky s'est intéressée à un univers qu'elle ne connaissait pas du tout : le monde viticole. Une idée qui a germé dans son epsrit après qu'elle se soit longtemps demandé ce qu'est un grand vin. Elle définit désormais le vin comme "quelque chose qui est lié à la terre, qui est lié à la nature, qui est lié au temps : au temps des saisons mais aussi au temps du passé." L'âme du vin tient donc bien son nom, le même que celui d'un poème de Baudelaire.
Il lui a demandé trois ans de travail, dont du temps pour les recherches et les rencontres. En un an de tournage, elle a filmé des employés viticoles, des vignerons et des sommeliers.
La réalisatrice a conçu ce projet cinématrographique avec un objectif : ne pas insérer de commentaire. "Les vignerons qui sont dans le fillm sont vraiment des virtuoses du vin donc je voulais leur laisser la parole parce qu'ils savent beaucoup mieux parler du vin, de la vigne et de leur travail que moi", explique-t-elle à France 3 Bourgogne.
Marie-Ange Gorbanevsky a d'abord étudié l'Histoire de l'art avant de se former à l'Institut international de l'image et du son. Auparavant, elle a travaillé sur des sujets divers comme les dentellières, le marché de Rungis et le Jardin du Luxembourg. L'âme du vin est son cinquième film. A Dijon, le documentaire est diffusé au cinéma Eldorado.
Le reportage d'Armandine Castillon, Isabelle Rivière et Patrick Jouanin avec Marie-Ange Gorbanevsky, réalisatrice et scénariste
