L'annonce était attendue dans la journée, c'est finalement ce mardi soir aux alentours de 21h15 que le mariage entre l'Allemand Siemens et le fleuron de l'industrie ferroviaire française a été officiellement annoncé... et enfin dévoilé à la presse.
Damien Meslot, maire (LR) de Belfort, que nous avons eu au téléphone ce mardi soir, confirme que le mariage entre Alstom et l'Allemand Siemens a été officialisé ce mardi soir aux alentours de 19h.
"Avec 50% du capital, Siemens serait l'actionnaire principal du nouveau groupe" détaille Damien Meslot, investit depuis le début dans la saga Alstom. En outre, toujours selon Damien Meslot, "Siemens s'est engagé à reprendre l'intégralité du plan de sauvetage du site Alstom Belfort", plan mis en place l'an dernier après les difficultés du groupe, qui se traduit par le maintien des emplois pendant au moins quatre ans.
Valérie Chardon de la CFE-CGC apporte les mêmes informations mais ajoute "que le matériel roulant resterait au siège à Saint-Ouen et que le siège de la signalisation serait lui en Allemange" de quoi inquiéter la syndicaliste puisque l'activité de la signalisation rapporte beaucoup d'argent à l'entreprise.
Une période de transition jusqu'en 2018
Une période de transition sera observée jusqu'à la fin 2018 c'est-à-dire que pendant ce temps, Siemens et Alstom resteraient en concurrence. Puis un conseil d'administration sera créé. il sera composé de 11 membres : 6 Allemands et 5 Français... Siemens serait donc le grand dirigeant du nouveau groupe franco-allemand.
Toujours selon le maire de Belfort, le Ministre de l'économie, devrait se rendre prochainement à Belfort pour le prochain comité national de suivi du plan de sauvegarde.L'intersyndicale se réunit ce mercredi à 8h30. Il sera alors question de discuter des actions à mener prochaînement. Ironie du sort, la semaine dernière une délégation syndicale était reçue à la préfecture de Belort pour ... assister au plan de sauvetage du groupe Alstom.