L'endroit fait rêver en ces périodes de fortes chaleurs. Le plan d'eau attire de nombreux vacanciers. Mais depuis début juillet, la baignade est interdite. Un homme est décédé d'un arrêt cardiaque dans l'eau.
rappelle Dominique Nygren, conseillère municipale de la Chapelle-Saint-Sauveur. Les baignades non-surveillées sont pourtant nombreuses. Pour les communes, recruter un surveillant et acheter du matériel représente un coût important.La commission de sécurité est passée et elle n'a rien trouvé de défaillant à l'organisation de cette baignade. Si ce n'est l'absence d'un maître nageur.
Mais au début de l'été, un baigneur est décédé des suites d'un arrêt cardiaque, dans l'eau. Aurait-il pu être sauvé si la baignade était surveillée ? Nul ne le sait. D'autant que cet homme avait des antécédents cardiaques.
En réaction au drame, la sous-préfète de Louhans a immédiatement interdit la baignade au plan d'eau de la Chapelle-Saint-Sauveur. Une décision vivement discutée par les habitants du coin. Un collectif s'est même constitué et mis en ligne une pétition pour demander la réouverture de la baignade. 1 000 signataires soutiennent la démarche.
Pour Dominique Nygren, il n'est pas concevable d'interdire la baignade. Elle met en avant la gratuité des lieux et la possibilité pour certains, même s'ils habitent à 50 km, de pouvoir profiter de cette baignade biologique.
La fermeture du bassin pénalise les commerces de la commune. Il y a malheureusement peu d'espoir que la baignade rouvre au public d'ici la fin de l'été... Mais la communauté de communes réfléchit à des solutions pour l'année prochaine.
Qu'est-ce qu'un plan d'eau biologique ?
Le bassin de la Chapelle-Saint-Sauveur est l'un des premiers du genre en Bourgogne. L'eau est issue d'un forage : une zone de filtration constituée de plantes et de plusieurs touches de graviers. Aucun produit chimique n'est utilisé pour traiter l'eau et promet ainsi une baignade écologique.