L'individu, un jeune homme de 25 ans, écope de 14 mois de prison, dont la moitié avec sursis. Il a été jugé quatre jours après son interpellation en flagrant délit.
A-t-il servi d'exemple, après les dégradations de radars quasi systématiques en marge du mouvement des gilets jaunes ? Ou bien a-t-il fait les frais de son lourd passé judiciaire (14 condamnations, dont deux pour des dégradations de biens publics !) ? Sans doute un peu des deux !
Un chauffeur routier de 25 ans a écopé de quatorze mois de prison dont sept avec sursis pour s'en être pris à un radar tourelle installé à Cult, en Haute-Saône. Le jeune homme a été interpellé en flagrant délit, vendredi 27 septembre 2019, et jugé quatre jours plus tard en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Vesoul.
Pas de maintien en détention
« Compte tenu de son profil, le tribunal ne s'est pas opposé à ce qu'il soit remis en liberté », nous précise le procureur de la République Emmanuel Dupic. Il n'y aura donc pas de maintien en détention.
L'individu devra par ailleurs réparer les dégâts causés, et a obligation de se présenter à un stage de sécurité routière.
Des dégradations récurrentes
Le radar en question, un engin de la dernière génération, avait déjà été incendié le 15 septembre. Depuis le début de l'année 2019, 26 radars ont été endommagés dans le département de la Haute-Saône.
La peine maximale pour toute détérioration d'un radar est de cinq ans de prison et 75 000 € d'amende (et jusqu'à sept ans de prison et 100 000 e d'amende si l'infraction est commise en groupe).