Deux enseignants-chercheurs du laboratoire interdisciplinaire Carnot de Bourgogne ont été publiés par la revue scientifique Nano Letters. L’objet de leur publication ? Ils développent un outil pour dessaler l’eau de mer.
2,1 milliards de personnes n’ont pas accès à de l’eau potable salubre à leur domicile. C’est le constat partagé par l’Unicef en 2017. La surface de la Terre est pourtant recouverte à plus de 70 d’eau. Problème : l’immense majorité de cette eau est salée. Et aujourd’hui, le processus de dessalement de l’eau de mer est coûteux.Adrien Nicolaï et Patrick Senet travaillent actuellement sur une méthode pour rendre ce dessalement plus efficace. Ces deux enseignants-chercheurs du laboratoire interdisciplinaire Carnot de Bourgogne, rattaché au CNRS et à l’Université de Bourgogne, ont publié dans la revue scientifique Nano Letters.
Reportage avec : Adrien Nicolaï, maître de conférence Physique appliquée aux protéines - Université de Bourgogne
Professeur Patrick Senet, physicien - Université de Bourgogne
Didier Rebeix, responsable du centre de calcul - Université de Bourgogne
Deux enseignants-chercheurs du laboratoire interdisciplinaire Carnot de Bourgogne, rattaché à l'Université de Bourgogne à Dijon, ont fait une découverte pour dessaler l'eau de mer.
Des expériences aux Etats-Unis
Leur méthode s’assimile à une passoire. L’eau de mer passe à travers des membranes filtrantes, qui retiennent le sel présent. Des expériences ont été menées aux Etats-Unis, s'appuyant sur des simulations numériques et une modélisation du phénomène.
Mais problème : selon les chercheurs, cette méthode de dessalement fonctionne à très petite échelle. Leur défi est donc désormais de l’appliquer à plus grande échelle.