Sortir du confinement à vélo plutôt qu'en empruntant les transports en commun, c'est l'objectif du gouvernement. Il va donc vous offrir 50 euros pour faire réparer votre deux-roues.
Avec la date du 11 mai dans toutes les têtes, l'Etat souhaite plus que jamais encourager la pratique du vélo plutôt que prendre sa voiture ou les transports en commun pour retrouver le chemin du travail. Il n'hésite donc pas à mettre la main à la poche en débloquant une enveloppe de 20 millions d'euros. Le but : mieux accompagner les «vélotaffeurs» et aider villes et départements qui préparent des pistes cyclables et des zones piétonnes provisoires.
Concrètement pour les particuliers que nous sommes, cette aide va ressembler à un coup de pouce sous la forme d'un forfait de 50 euros pour faire réparer sa bicyclette d'occasion : changer des freins, remplacer ses vieux pneus ou avoir des lumières en état de fonctionnement.
Les réparateurs seront référencés sur le site de la fédération française des usagers de la bicyclette.
Rappelons que la vente et la réparation de vélos font partie des activités autorisées pendant le confinement.
C'est un coup de boost au vélo
Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique
Aujourd'hui, en France, 60% des trajets effectués en voiture font moins de 5 kilomètres et la France est à la traîne par rapport à ses voisins européens. On comprend aisément cette volonté de privilégier le deux-roues.
« C’est un coup de boost au vélo pendant la période de déconfinement pour inciter à choisir ce mode de déplacement. Nous voulons que cette période fasse franchir une étape dans la culture vélo, et que la bicyclette soit la petite reine du déconfinement en quelque sorte», a expliqué la ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne, dans un entretien au Parisien.
Solutions pour vélo et piétons
Pour les trajets à pied, le centre d'études Cerema recommande ainsi d'élargir les trottoirs en empiétant sur les routes ou encore d'utiliser des places de stationnement vides. Il est également possible pour les maires de restreindre la circulation selon les périodes, pour créer des zones piétonnes, par exemple autour les écoles, dans des rues commerçantes.
Pour le vélo, il est possible de transformer des rues à deux voies en rue à une voie, avec une piste cyclable à côté, de réduire des quatre-voies en deux voies, avec des matériaux provisoires, en modérant la vitesse des voitures si besoin pour la sécurité des cyclistes.
Le ministère de la Transition écologique a par ailleurs précisé que la mise en place d'installations temporaires, pour vélos et piétons, serait dispensée d'autorisations préalables