Le procureur de la République de Dijon a annoncé que six personnes dont quatre mineurs, ont été interpellées dans le cadre d’une série d’agressions. Ces violences se sont déroulées à Quetigny, Chevigny-Saint-Sauveur et Sennecey-lès-Dijon entre le 26 octobre et le 3 novembre dernier.
Ce mercredi 10 novembre, Olivier Caracotch, procureur de la République de Dijon, a tenu une conférence de presse pour faire un point sur l’affaire dite du « Gang des cagoulés ». Il a annoncé que six personnes ont été interpellées dans l’agglomération dijonnaise et placées en garde à vue entre le 8 et le 9 novembre.
Les auteurs présumés sont âgés de 16 à 20 ans. Une information judiciaire a été ouverte pour "extorsion avec armes en bande organisée, vols avec armes en bande organisée, enlèvement et séquestration", comme l’a détaillé Olivier Caracotch.
Les deux individus majeurs qui feraient partie du groupe, encourent la réclusion criminelle à perpétuité. Les quatre autres membres, tous mineurs, risquent, eux, 20 ans d’emprisonnement. "S’agissant des (quatre) mineurs, il y a une excuse de minorité", explique le procureur. Tous les auteurs présumés des agressions ont été présentés à un juge ce mercredi.
Rappels des faits
Entre le 26 octobre le 3 novembre dernier, une série d’agressions et de cambriolages ont eu lieu dans la métropole de Dijon. Un home-jacking a d’abord été commis à Quetigny. Il s’en est suivi, à Chevigny-Saint-Sauveur, l’enlèvement et la séquestration pendant plusieurs heures d’un jeune homme forcé de retirer de l’argent à un distributeur automatique avec sa carte bancaire. Deux autres hommes seront également agressés, à Chevigny-Saint-Sauveur et à Sennecey-lès-Dijon, attirés dans un guet-apens sur fond de rencontre amoureuse, après avoir été en contact avec une jeune femme sur internet. Eux aussi seront dépouillés, leurs cartes bancaires subtilisées et le domicile de l’un d’entre eux sera même cambriolé.