C'était le dernier jury dont on ignorait le casting. Ce lundi 20 mars 2017, les organisateurs du Festival du film policier de Beaune ont dévoilé les membres du jury Sang neuf. Il sera présidé par le comédien et metteur en scène Jacques Weber.
La 9e édition du festival du film policier de Beaune se déroulera du 29 mars au 2 avril 2017. Il ne restait qu'à découvrir le casting du jury Sang neuf. C'est chose faite ! Il doit couronner le film qui aura développé l'approche la plus décalée du polar.
Le jury Sang neuf
Jacques Weber le présidera et succèdera entre autres à Étienne Chatiliez, Sam Karmann ou encore Frédéric Schoendoerffer. Pour départager les six longs-métrages en lice, il aura à ses côtés Sveva Alviti (comédienne italienne), Arthur Harari (réalisateur, scénariste et comédien), Philippe Kelly (compositeur) et Zazie (artiste interprète).#Beaune2017 Découvrez les membres du JURY SANG NEUF de la 9e édition du Festival International du Film Policier de Beaune ! pic.twitter.com/Q0H5t3fcz9
— PublicSystèmeCinéma (@lpscinema) 20 mars 2017
Les films en lice dans cette catégorie
Killing Ground de Damien Power (Australie)Le pitch : lorsque Ian et Samantha, un jeune couple qui espère passer un week-end tranquille dans un parc national, arrivent à destination, ils découvrent un véhicule 4x4 et une autre tente déjà installée, mais aucune trace de leurs propriétaires. Pas même à la nuit tombée, quand l’inquiétude commence à monter ! Peu après, la découverte d’un enfant abandonné dans les bois marque le début d’une série d’événements terrifiants pendant lesquels le couple formé par Ian et Sam ne manquera pas d'être mis à rude épreuve.
Mean Dreams de Nathan Morlando (États-Unis & Canada)
Le pitch : quand Jonas, le fils d’un fermier local âgé de quinze ans, rencontre Casey, sa nouvelle voisine du même âge, il en tombe immédiatement amoureux. Au fil de leur idylle, Jonas découvre les dangers et la violence du milieu familial dans lequel vit Casey. Il prend alors l’initiative de s’enfuir avec elle, après avoir volé un sac rempli de billets provenant du trafic de drogue orchestré par le père de Casey, un flic local corrompu. Quand celui-ci se lance à leur poursuite, les deux adolescents vont être confrontés à la dure réalité qui est désormais la leur : comment réussir à survivre et comment faire un choix qui, sans aucun retour en arrière possible, changera leur vie à jamais.
Old Stone de Johnny Ma (Canada & Chine)
Le pitch : suite à l’accident qu’il a involontairement causé, un chauffeur de taxi décide d’accompagner la victime à l’hôpital. Selon la loi, il se retrouve alors financièrement seul responsable de ses frais médicaux. Pris dans un engrenage bureaucratique qui le mènera inévitablement au gouffre financier et au surendettement, il en vient à considérer le meurtre comme seule échappatoire.
Que dios nos perdone de Rodrigo Sorogoyen (Espagne)
Le pitch : à Madrid, durant l’été 2011. La crise économique ébranle la société et provoque la naissance du mouvement social 15-M, celui des Indignés. De surcroît, des milliers de pèlerins débarquent dans la capitale espagnole pour y accueillir le Pape. C’est dans ce contexte que les policiers Alfaro et Velarde ont pour mission d’arrêter de manière « discrète » un assassin présumé. Mais la pression exercée et la course contre la montre leur feront prendre conscience d’une terrible vérité : dans quelle mesure sont-ils si différents du criminel qu’ils poursuivent ?
The truth lies in heaven de Roberto Faenza (Italie)
Le pitch : le 22 juin 1983 dans le centre de Rome, Emanuela Orlandi, une adolescente âgée de 15 ans dont le père travaille pour le Vatican, disparaît sans laisser de traces. Pendant plus de trente ans, cette mystérieuse affaire, dans laquelle d’une manière ou d’une autre est impliqué l’État du Vatican, est restée sous silence. Cette histoire vraie, dont les ramifications complexes mêlent la sphère politique, le crime organisé et l’Église, demeure symptomatique de l’Italie contemporaine.
Wùlu de Daouda Coulibaly (France, Sénégal, Mali)
Le pitch : Ladji, âgé de vingt ans, est chauffeur de bus. Il travaille dur pour survivre et permettre à sa soeur Aminata qui se prostitue d’en sortir. Alors, quand il perd son emploi, il décide de contacter Driss, un dealer, pour lequel il accepte de conduire une petite cargaison de cocaïne entre Conakry et Bamako. C’est facile, ça gagne bien, le métier est en pleine croissance et on lui donne enfin sa chance. Ladji va la saisir puis gravir les échelons et gagner de l’argent – beaucoup d’argent. Mais les choses se compliquent toujours quand on arrive au plus haut !