Vers Beaune, des vols de supports de pierres tombales : "c'est impensable, un manque de respect pour les morts"

Plusieurs vols de supports de pierres tombales se sont produits entre fin octobre et début novembre dans des communes aux alentours de Beaune (Côte-d'Or). Pour les habitants, c'est l'incompréhension.

Qui s'en prend aux pierres tombales des communes du pays beaunois ? Dans plusieurs communes du Sud de la Côte-d'Or, notamment Meursault et Bouze-lès-Beaune, des vols ont été commis dans les cimetières, entre fin octobre et début novembre.

Concrètement, ce sont les supports de certaines tombes qui ont été visés, c'est-à-dire ces petits blocs de pierre qui surélèvent les stèles. Dans les deux communes sus-citées, on dénombre quatre sépultures touchées.

Des actes "impensables" pour les habitants que France 3 Bourgogne a rencontrés sur place. "On est scandalisés", soupire Gérard, en visite sur la tombe de son père à Meursault. "Voler des choses pareilles, qui n'ont pratiquement pas de valeur, surtout en période de fête pour les morts, c'est dégradant."

"On n'a pas de mots pour dire à quel point c'est débile de faire ça."

Gérard,

venu se recueillir sur une tombe à Meursault

"C'est honteux et irrespectueux", abonde Catherine, elle aussi venue se recueillir au cimetière. "On ne peut même pas imaginer que ça puisse arriver. C'est déjà triste un décès, alors si on plus on vole sur les tombes... c'est un manque de respect pour les morts et pour tout le monde."

"On ne peut pas surveiller tout le village"

Mais comment éviter que de tels incidents se reproduisent ? Difficile, pour les maires des communes concernées, de trouver des solutions. "Nous, on est un peu spectateurs", déplore Pascal Huguenin, maire de Bouze-lès-Beaune. "On est désolé que dans notre village, il arrive des choses comme ça. Mais on ne peut pas surveiller tout le village. On peut mettre une caméra à l'entrée, mais ça reste possible de passer par le mur... je ne pense pas que ce soit vraiment efficace."

Le maire de Meursault, Denis Thomas, réfléchit lui aussi à l'installation de vidéosurveillance. Aucune décision n'a encore été prise, mais la piste sera évoquée lors du prochain conseil municipal. "Mais encore une fois, c'est de l'argent public qu'on va dépenser", conclut-il. "On pourrait l'utiliser pour d'autres projets que pour sécuriser un cimetière."

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