Plus d'une centaine de maires, dont celui de Chenôve, ont lancé un "appel de Grigny" en faveur des quartiers populaires, lundi 16 octobre 2017, après quarante ans de la politique de la ville.
Les élus se sont réunis en "états généraux" dans cette ville symbolique d'Ile-de-France, qui abrite en grande partie la Grande Borne, une cité sensible où des policiers ont été attaqués avec des cocktails Molotov, il y a un an. Parmi les maires présents, , lundi 16 octobre, Thierry Falconnet, maire de Chenôve près de Dijon a signé l'appel des élus.
Dans un communiqué l'élu explique : "avec de nombreux maires de tous bords politiques, des responsables associatifs et des responsables d’entreprises desquels je suis solidaire, il m’a paru important de ne pas uniquement dénoncer la suppression de crédits si utiles pour les communes et les quartiers. La politique de la ville à Chenôve, ce sont des dizaines de projets qui font vivre notre quartier d’intérêt national. Beaucoup de choses restent à faire mais nous restons mobilisés pour recréer sur notre territoire une nouvelle urbanité".
Déjà signataire d’un courrier adressé à Emmanuel Macron par des élus de l’Association Villes et Banlieues, Thierry Falconnet a signé l’appel de Grigny lancé à l’issue de cette journée d’échanges et de mobilisation.