Samedi, des faucheurs volontaires avaient détruit une parcelle de colza à Villy-le-Moutier (Côte-d'Or). La société BWS a porté plainte.
Samedi 15 avril, des militants anti-OGM s'étaient attaqués à une parcelle de colza située à Villy-le-Moutier (Côte-d'Or).
Ces "faucheurs volontaires" avaient détruit cinq hectares d'une parcelle expérimentale de semence de colza "rendue tolérante à des herbicides par mutagenèse", selon leur communiqué. La technique de mutagenèse modifie le comportement de la plante, mais il ne s'agit pas à proprement parler d'OGM, interdit de culture en France.
Les militants demandaient "un moratoire immédiat sur ces plantes rendues tolérantes aux herbicides". Dans leur viseur, le géant allemand de la chimie BASF, propriétaire de la parcelle détruite selon eux.
Il se trouve finalement que c'est une parcelle voisine qui a été touchée par leur action, celle de KWS France. L'entreprise assure que le colza cultivé à cet endroit là n'est pas OGM, et n'est pas non plus modifié par mutagenèse. Elle a porté plainte mardi pour la destruction de sa parcelle expérimentale.