Villy-le-Moutier : une parcelle de colza détruite par des "faucheurs volontaires"

Une parcelle expérimentale de 5 hectares de colza résistant aux herbicides a été détruite ce samedi matin par 120 "faucheurs volontaires" à Villy-le-Moutier (Côte-d'Or).

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

120 militants anti-OGM venus de plusieurs départements ont pénétré samedi matin sur une plate-forme d'essais de colza du géant allemand de l'agrochimie BASF à Villy-le-Moutier, en Côte-d'Or, pour "neutraliser cette parcelle d'une grande superficie".

Les "faucheurs volontaires", entrés sur le site vers 9 heures, dénoncent l'utilisation d'une semence de colza "rendue tolérante à des herbicides par mutagenèse, technique clairement définie (par la législation européenne) comme produisant des OGM, mais exemptée des règles concernant les OGM", ont-ils annoncé dans un communiqué.

Une parcelle expérimentale de 5 hectares de colza résistant aux herbicides a été détruite ce samedi matin par 120 "faucheurs volontaires" à Villy-le-Moutier (Côte-d'Or). Avec : Guy Kastler, agriculteur faucheur (Hérault) / Jean-Luc Juthier, agriculteur faucheur (Loire) ©France 3 Bourgogne

"Ce ne sont pas des OGM", affirme BASF

La gendarmerie, avertie de l'action, s'est rendue sur place ce samedi matin. "Notre but est de lancer un débat public sur toutes ces plantes qu'on retrouve dans nos assiettes sans étiquetage OGM", a précisé Jean-Luc Juthier, l'un des militants, qui expliquait être en train "d'arracher à main nue" les plants de colza de la parcelle de cinq hectares.

"Nous demandons un moratoire immédiat sur ces plantes rendues tolérantes aux herbicides", a ajouté Guy Kastler, un militant de la Confédération paysanne.

"Ces techniques sont autorisées, ce ne sont pas des OGM", a réagi Jean-Marc Petat, directeur développement durable chez BASF. "C'est du pur vandalisme, basé sur la méconnaissance de l'agronomie et de la biologie", a-t-il ajouté. 

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information