Jacqueline Jacob, mise en examen pour l'enlèvement et la séquestration suivis de la mort de son petit-neveu Grégory Villemin, a été interrogée par la juge d'instruction ce vendredi 17 novembre 2017. Cette audition a tourné autour de l'emploi du temps de Jacqueline Jacob le jour du rapt.
L'audition de Jacqueline Jacob a duré aux environs de 3 heures. Et cette fois-ci, elle n'est pas restée silencieuse. Selon l'avocat de cette dernière, les questions de la juge d'instruction ont essentiellement porté sur son emploi du temps de jour de l'enlèvement de Grégory Villemin.
« C'est une audition qui s'est parfaitement bien déroulée, dans des conditions sereines et dans le respect mutuel. Elle a répondu à toutes les questions qui lui ont été posées. Du point de vue de la défense, les points les plus importants ont été abordés notamment ce que nous martelons depuis des mois et des mois à savoir que Jacqueline Jacob a un alibi inattaquable au moment des faits », a expliqué Me Frédéric Berna le conseil de Jacqueline Jacob.
Cet alibi fait partie de la procédure pénale. Jacqueline Jacob était à son travail le jour du rapt. Cela a été vérifié à trois reprises par les enquêteurs. « Il faut cesser de conspuer les Jacob. Le 16 octobre 1984, ils étaient au travail de 14 heures à 21 heures », a martelé Me Berna.
Lundi 20 novembre 2017, la chambre de l'instruction se réunira pour statuer sur une requête concernant la main levée partielle de son contrôle judiciaire. Ils réclament une audience publique. En clair, son avocat espère que Jacqueline Jacob pourra rentrer à son domicile tout comme son époux Marcel et ,ce, avant Noël.
Le reportage de C. Tarrisse et G.Talon avec :
- Frédéric Berna, avocat de Jacqueline Jacob