Les mises en examen des époux Jacob et de Murielle Bolle dans l'affaire Grégory ont été annulées ce mercredi. Le procureur général a indiqué que des "points de procédure" sont en cause et "non pas des éléments touchant au fond du dossier".
L'annulation mercredi par la justice des mises en examen de Murielle Bolle et des époux Jacob pour le rapt mortel du petit Grégory il y a 33 ans "porte sur des points de procédure et non pas sur des éléments touchant au fond du dossier", a indiqué le parquet général de Dijon.
Dans un communiqué, le procureur général de Dijon Jean-Jacques Bosc a précisé qu'il "avisera sur les éventuelles suites procédurales à donner" à cet arrêt "après examen et analyse juridique détaillée de la motivation retenue par la chambre de l'instruction".
"L'affaire Grégory continue"
"L'affaire Grégory continue. Les actes d'enquête essentiels n'ont pas été annulés", a-t-il ajouté auprès de l'AFP, en précisant qu'il avait jusqu'à mardi pour former un pourvoi en cassation et, qu'à défaut, il pourrait demander ensuite le renouvellement des mises en examen.Les avocats des époux Villemin, les parents de Grégory, ont d'ores et déjà demandé "que la chambre de l'instruction convoque à nouveau Murielle Bolle et les époux Jacob pour leur notifier à nouveau leur mise en examen, en bonne et due forme".
"Le bien-fondé de ces mises en examen n'a en rien été remis en cause", ont-ils insisté dans un communiqué. Pour eux, la Cour a simplement relevé que la présidente de la chambre de l'instruction Claire Barbier, qui avait prononcé seule ces mises en examen, "n'en avait pas le pouvoir juridique, et que c'est à la chambre de l'instruction collégialement d'en décider."