Les mises en examen des époux Jacob et de Murielle Bolle ont été annulées. Mais, Jean-Jacques Bosc, le procureur général de la cour d'appel de Dijon, a déclaré à France 3 Bourgogne qu’il allait demander de nouvelles mises en examen.
Un nouveau rebondissement a eu lieu mercredi 16 mai 2018 dans l’affaire Grégory Villemin, le petit garçon retrouvé pieds et poings liés dans une rivière des Vosges il y a 33 ans.Marcel et Jacqueline Jacob, le grand-oncle et la grand-tante de Grégory, ainsi que Murielle Bolle, témoin clé de l'affaire, ont vu leurs mises en examen annulées. Tous trois sont suspectés d'être impliqués dans le rapt et la mort du garçonnet dans le cadre d'un "acte collectif".
La décision des magistrats d’annuler les mises en examen "porte sur des points de procédure et non pas sur des éléments touchant au fond du dossier", explique le procureur général de Dijon. La Cour a relevé que la présidente de la chambre de l'instruction Claire Barbier, qui avait prononcé seule ces mises en examen, n'en avait pas le pouvoir juridique et que c'est à la chambre de l'instruction collégialement d'en décider, selon les avocats des parents de Grégory.
"Il existe des éléments sérieux et graves qui mettent en cause les trois protagonistes", précise Jean-Jacques Bosc, qui se dit contrarié par ces annulations, mais déterminé à donner suite au dossier.
Dès la semaine prochaine, il va demander de nouvelles mises en examen. C'est la chambre d'accusation qui prendra la décision. "Cela pourrait aller très vite", ajoute-t-il.