Bourgogne-Franche-Comté : la fréquentation des hôtels a baissé de 2,7 % au 1er trimestre

Au 1er trimestre 2019, la fréquentation des hôtels de la Bourgogne-Franche-Comté a reculé de 2,7 % par rapport au même trimestre de l'année précédente. Une baisse qui intervient après trois ans de hausse continue.
 

Les clients étrangers et français sont moins nombreux  

La baisse de fréquentation hôtelière atteint 1,3 % en France métropolitaine et concerne cinq régions sur treize : la Bourgogne-Franche-Comté enregistre la troisième plus forte baisse derrière l’Île-de-France et le Centre-Val de Loire.

Le nombre de nuitées diminue en raison du "repli des clientèles étrangères et françaises", explique l’Insee dans son étude du 29 mai 2019.

En janvier et mars, le nombre de nuitées décroît à cause d'une forte baisse des clientèles françaises et étrangères. En février, la fréquentation est grevée par la chute de la clientèle étrangère.
 

Sur le 1er trimestre 2019, les nuitées françaises reculent de 1,3 % et les nuitées étrangères de 7,7 %. 
En Bourgogne-Franche-Comté, les nuitées des principales clientèles étrangères sont en baisse de plus de 9 % : Chine (-9,4 %), Belgique (-10,7 %)  et Royaume-Uni (-14,7 %).

En revanche, la fréquentation italienne, qui est relativement peu élevée (13 300 nuitées au 1er trimestre 2019), reste quasi stable (-0,2 %) et conserve un niveau record sur les cinq dernières années.


   

La fréquentation hôtelière baisse surtout en Bourgogne

La fréquentation régresse dans cinq départements :
-en Côte-d'Or, en Saône-et-Loire, dans l'Yonne et le Jura : elle est en repli en raison d'une double baisse des clientèles françaises et étrangères.
-dans la Nièvre : la forte hausse des nuitées étrangères n'efface pas le recul des nuitées françaises.

Par contre, en Haute-Saône, la fréquentation augmente avec les nuitées françaises et étrangères.

Dans le Doubs, la progression des touristes français compense le léger retrait des étrangers.

Enfin, dans le Territoire de Belfort, la hausse des nuitées étrangères permet de gommer la baisse française.

Au 1er trimestre 2019, le taux d'occupation des hôtels s'établit à 46 % et diminue de 0,3 point.

 



Le taux d'occupation des hôtels décroît légèrement dans l'hôtellerie classée, quel que soit le niveau de confort.

À l'inverse, il augmente légèrement dans l'hôtellerie non classée, mais reste très inférieur à celui des établissements classés.