Plusieurs rassemblements sont organisés mercredi 9 mars 2016 pour demander le retrait du projet de réforme du code du travail. Outre les salariés et les étudiants, des lycéens se mobilisent. C’est le cas notamment au lycée Le Castel à Dijon ou encore en Saône-et-Loire.
#OnVautMieuxQueCa
500 lycéens se sont rassemblés ce matin devant l'établissement dijonnais pour organiser un blocus et filtrer les entrées. "Précaires à vie, non merci" pouvait-on lire sur des tracts distribués par les manifestants.Les jeunes ont aussi investi les réseaux sociaux via le hashtag #OnVautMieuxQueCa
"En tant que jeune je me sens menacé parce que cette réforme facilite le licenciement abusif surtout par ordre d’ancienneté et le jeune est le premier touché, car il est le dernier à être entré dans l’entreprise", déclare Enzo Pontonnier, porte-parole pour les médias du mouvement des lycéens au lycée Castel.
Des professeurs grévistes soutiennent le mouvement des lycéens. Tous se joindront à la manifestation unitaire prévue à 14 heures, place de la Libération, à Dijon
Reportage : Caroline Jouret et Damien Rabeisen/
Montage : Xavier Brand
Intervenants : Enzo Pontonnier et Théo Alphand, porte-parole pour les médias du mouvement des lycéens au lycée Castel
D'autres rassemblements ont eu lieu en Bourgogne
En Saône-et-Loire, par exemple, une centaine d'élèves du lycée Gabriel-Voisin de Tournus ont aussi manifesté de 8h à 11h contre la réforme du travail avec l'appui du syndicat l'UNEF (Union Nationale des Étudiants de France).On comptait aussi de nombreux lycéens et étudiants dans la manifestation qui a eu lieu au centre-ville de Chalon-sur-Saône.
"La France est déjà très bas au niveau social et économique, j’ai peur que ça continue avec cette loi", dit Faustine Simon, lycéenne en 1re S.
Reportage : Isabelle Rivierre et Olivier Surville
Montage : Lucile Feuillebois
Intervenants : Faustine Simon, lycéenne 1re S / Pascal Maret, retraité / Hélène Fierro, Union Départementale FO
Les jeunes sont déjà durement confrontés à la précarité. Ils seraient les principales victimes du projet de loi Travail, estiment les organisations représentant la jeunesse.
La contestation contre ce projet de loi se cristallise sur la réforme du licenciement économique et le plafonnement des indemnités prud'homales en cas de licenciement abusif.
Ces deux mesures, qui font craindre une hausse des licenciements, sont perçues comme des concessions au patronat.