Cela fait plusieurs semaines que les pompiers de Côte-d’Or protestent contre la diminution des moyens et le manque d’effectifs pour assurer leurs missions de secours. Pour la première fois depuis 6 ans, l’encadrement a rejoint un mouvement de grève.

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Quelles sont les raisons de la colère des pompiers ?

Depuis 1999, ce n’était pas arrivé que l’encadrement, ainsi que les personnels administratifs et techniques, se joignent à un mouvement des pompiers qui travaillent sur le terrain.

Mercredi 11 novembre 2015, c’est bien un mouvement de grève général qui a eu lieu chez les pompiers de Côte-d’Or. Ils ont profité de la Foire Gastronomique de Dijon pour aller à la rencontre du public. Ils ont distribué des tracts qui expliquent la situation dans laquelle ils se trouvent.

Les manifestants dénoncent la baisse des dotations versées par le conseil départemental de Côte-d’Or, alors que dans le même temps le nombre d’interventions ne cesse d’augmenter.
"On a déjà perdu 21 postes depuis 2011 tous statuts confondus. On nous propose pour l’année 2016 de trouver de nouveau 300 000 euros d’économies, il n’y a pas le budget nécessaire. La seule proposition qu’on nous a faite, c’est de supprimer de nouveau 10 postes et demi", s’insurge Michaël Prado, du Syndicat Autonome des Sapeurs Pompiers.

Cela fait plusieurs semaines que les pompiers de Côte-d’Or protestent contre la diminution des moyens et le manque d’effectifs pour assurer leurs missions de secours. Pour la première fois depuis 6 ans, l’encadrement a décidé de rejoindre un mouvement de grève.
Images : Jean-Louis Saintain

Pourquoi le public est-il concerné par cette situation ?

Ces réductions de moyens ont des conséquences très concrètes, car les centres de Dijon Transvaal, Dijon Nord et Dijon Est doivent de plus en plus souvent demander l’aide d’autres casernes du département (Genlis, Brazey-en-Plaine, Gevrey-Chambertin…), ce qui allonge les délais d’intervention.

"Le mouvement de colère est global car la situation, qui était difficile depuis quelques années, est devenue insupportable pour l’ensemble des personnels", résume le commandant Mickaël Regazzoni, d’Avenir secours, le syndicat des officiers et de l'encadrement du SDIS 21.
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