Depuis le déconfinement, les enfants peuvent reprendre le sport dans les clubs. Un soulagement pour les petits parfois privés de leurs loisirs préférés depuis longtemps.
"Ça fait du bien, on s'ennuie un peu avec le confinement sinon", confie Marius. "Ça fait un moment qu'on n'était pas venus au tennis. Donc c'était un peu pénible. Mais là, je suis heureux d'être là", ajoute Yanis, sourire aux lèvres. Jouer, se défouler, c'est un soulagement pour ces enfants. Ils n'avaient qu'une seule envie : taper de nouveau dans la balle.
Les entraînement ont pu reprendre dans ce club de tennis de Talant, dans la métropole de Dijon, mais avec de nouvelles règles. Les professeurs sont masqués et se tiennent à bonne distance des élèves. "La grosse difficulté pour nous, c'est effectivement la correction technique, d'arriver à orienter les enfants pour qu'ils puissent faire le bon geste, précise Stéphane Verdun, le responsable de l'école de tennis. On ne peut pas vraiment s'approcher ni vraiment les toucher pour les corriger spécifiquement sur le geste."
S'entraîner autrement, c'est aussi le cas à Dijon à la salle Boisselot, où s'entraînent les jeunes de la Jeanne d'Arc (JDA) au basket. Avant le cours, la désinfection des mains et la prise de température sont systématiques pour les enfants. Sur le terrain, il n'y a pas de phase de jeu ni d'opposition, mais des exercices individuels. Une façon de poursuivre coute que coute les activités pour ce club.
"Une salle vide c'est triste, explique Valérie Grosjean, la président de l'association JDA. Et puis on a un rôle social aussi, ça permet aux enfants de se retrouver, de ne plus tout le temps faire coucou aux copains derrière un écran. Ça a des limites. Ça a vraiment permis de recréer du lien à l'intérieur des équipes, voire inter-équipes."
Ces gymnases de nouveau pleins sont une lueur d'espoir pour le monde du sport amateur, chancelant depuis bientôt un an.