Découverte d'un cimetière, vieux d'au moins trois siècles, en creusant une piscine à Dijon

En creusant une piscine sur le chantier d'une habitation, rue Pasteur, dans le centre-ville de Dijon, des ossements ont été découverts mardi 13 décembre. Le chantier est suspendu et des archéologues de la direction régionale des affaires culturelles procèdent aux fouilles.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Un cimetière vieux d'au moins trois siècles, caché sous la dalle d'un ancien garage automobile du centre ville de Dijon, et qui n'était pas référencé sur les cartes archéologiques de la ville. Il a été découvert sur un chantier, alors que se construisait une habitation et une piscine intérieure. C'est en la creusant que les ouvriers sont tombés sur des ossements : six fémurs, des crânes et les os de trois squelettes différents.

"Sur la surface de cette piscine, il y avait vraisemblablement plusieurs centaines d'individus, annonce Marie-Christine Lacroix, ingénieure d'études au service régional de l'archéologie, le cimetière, d'après ce que l'on a pu voir en coupe, est très dense, avec plusieurs niveaux superposés qui pourraient être datés entre le 15e et le 18e siècle."

Une trouvaille dissimulée


Il pourrait s'agir de l'ancien cimetière paroissiale de l'église Saint-Pierre, situé à quelques mètres du chantier, sur la place du Président Wilson. Les premières investigations confirment la présence d'autres ossements sous la dalle en béton. La direction régionale des affaires culturelles (Drac) va maintenant déterminer les suites à donner à cette découverte. 

Le chantier a été interrompu au grand dam du propriétaire qui préférait fermer les yeux sur cette trouvaille, mais a été dénoncé par un appel anonyme. Le propriétaire encourt des poursuites judiciaires pour le non-signalement des ossements découverts et pour destruction de site archéologique. 

Intervenants : Marie-Christine Lacroix, ingénieur d'études au service régional de l'archéologie. Equipe : ACOSTA Fabienne, LIBOZ Romain et BRAND Xavier


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information