Dijon : 14 plaintes ont été déposées pour des propos homophobes sur internet

Une vingtaine d'avocats ont déposé le même jour des plaintes dans 12 tribunaux de France pour des messages homophobes diffusés sur internet. L’objectif est de faire punir les auteurs de ces propos haineux.
 

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Les associations Mousse et Stop Homophobie ont constaté une recrudescence des propos homophobes sur internet.

Ces deux associations loi 1901 qui luttent contre l’homophobie reçoivent tous les jours des signalements d’internautes choqués par les insultes et les appels au meurtre homophobes. Ces messages sont diffusés notamment sur Twitter et dans les commentaires du site internet d’Alain Soral Egalité et Réconciliation.

"Ce sont des propos extrêmement durs : des personnes se disent prêtes à tuer leur père s’il était homosexuel. D’autres font des liens ignobles entre l’homosexualité et la pédophilie. En un an, l’augmentation des plaintes pour propos homophobes a atteint plus de 15%", précise Nicolas Panier, avocat au barreau de Dijon.

Il a déposé 14 plaintes contre X pour injure publique, diffamation publique et provocation publique à la haine et à  la violence en raison de l’orientation sexuelle.

 
 

Un an d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende


Les insultes publiques à caractère homophobe sont punies d'une peine maximale d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.

Mais la justice "condamne peu ou faiblement", regrette Stéphane Cola, président du Réseau d'avocats, notaires et médecins "gay-friendly", qui a aidé les associations Mousse et Stop Homophobie dans cette opération.

"Facebook joue le jeu, le réseau social a engagé des bataillons de modérateurs et fait figure de bon élève.

Avec Twitter, on a beaucoup de mal à faire retirer des contenus ou fermer des comptes", précise Frédéric Potier, le délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah, rattaché au Premier ministre).

 
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