La Chocolaterie de Bourgogne, usine de chocolats basée à Dijon, est en redressement judiciaire depuis le 31 octobre. Lundi 27 novembre est le dernier jour pour qu'un repreneur éventuel puisse se faire connaître.
Administrateur judiciaireLe tribunal de commerce de Dijon a nommé un administrateur depuis le placement en redressement judiciaire.
Ce dernier a laissé jusqu'au 27 novembre pour qu'un repreneur éventuel puisse de faire connaître.
Une audience est prévue le 4 décembre prochain au tribunal de commerce, pour faire le point sur le dossier.
Les salariés dans la détresse
Les salariés s'étaient exprimés le 14 novembre dernier, en organisant une manifestation devant l'entreprise. Ils réclamaient du repreneur potentiel qu'il soit "un industriel qui connaisse véritablement le marché et les fournisseurs."
Leur inquiétude est de trouver effectivement un repreneur qui s'intéresse aux trois activités principales de la Chocolaterie : la confiserie, les barres céréalières et la production de tablettes de chocolat.
► Reportage : Fabienne Acosta, Tiphaine Pfeiffer, le point au 27 novembre 2017
La Chocolaterie de Bourgogne, usine de chocolats basée à Dijon, est en redressement judiciaire depuis le 31 octobre. Lundi 27 novembre est le dernier jour pour qu'un repreneur éventuel puisse se faire connaître. Certains investisseurs ont visité l'usine ces derniers jours.
► L'historique de l'entreprise - Récit : Michel Gillot
Les années fastes de la chocolaterie sont loin. L'entreprise n'a pas réussi à faire évoluer sa production à la demande de ses clients.
La Chocolaterie, un vieille institution dijonnaise !
La Chocolaterie de Bourgogne emploie 185 personnes. C'est aussi l'une des plus anciennes entreprises de Dijon.Son histoire remonte au début du 20e siècle. De Lanvin en passant par Nestlé et Barry-Callebault, elle est devenue Chocolaterie de Bourgogne en 2012.