Dijon : le soulagement après l'inquiétude autour du chef indien Surui d'Amazonie invité par le Medef

Almir Narayamoga Surui, un Brésilien qui défend la forêt amazonienne contre l'abattage illégal, était attendu pour les vœux du Medef de Côte-d’Or mardi 21 janvier 2020. Mais, son discours a été annulé car le chef indien, dont la tête était mise à prix, avait disparu.
 



Le chef indien, engagé dans un combat pour l’écologie était l’invité du Medef de Côte-d’Or mardi 21 février. L’événement affichait complet. Almir Narayamoga Surui devait atterrir hier lundi 20 janvier à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle. Mais, "le chef indien n’a pas donné de nouvelles à son entourage et à ses collaborateurs depuis samedi 18 janvier", explique alors le Medef de Côte-d’Or.

"Notre inquiétude est renforcée du fait de la menace qui pesait sur lui, sa tête ayant été mise à prix en raison de son combat contre la déforestation illégale. Almir avait, par ailleurs, décidé de ne plus être protégé en signe de protestation, estimant que ce devait être au gouvernement brésilien de prendre ses responsabilités", ajoute le Medef 21.
 
Finalement, vers 17 heures, on apprend que le chef indien d'Amérique du Sud, Almir Narayamoga Surui est "bien vivant" et "dans son territoire", selon Thomas Pizer de l'association Aquaverde, qui soutient localement les actions d’Almir contre la déforestation et le maintien des peuples indigènes.
 


Des menaces intensifiées

"Je n’ai pas pu entrer en contact avec lui, mais ses employés me disent qu’il va bien, qu’il est vivant", dit Thomas Pizer. "Il est sur sa terre indigène. Il est possible qu’il y ait eu un problème de sécurité. Almir est menacé depuis 2006 pour son combat pour sauver la forêt amazonienne. Ces menaces se sont intensifiées depuis la fin d’année. Il aurait pu être poursuivi sur la route entre la terre indigène et la ville la plus proche."


Almir Narayamoga Surui est un des plus grands activistes autochtones d’Amérique du Sud.
Ce diplômé en biologie s’est engagé dans la défense de ses terres ancestrales. Il a reçu le prix des Droits de l’homme en 2008 à Genève.

 



En mai 2019, Almir Narayamoga Surui​​​​​​​ avait été invité à l’Assemblée nationale par Mounir Mahjoubi, ex-secrétaire d'Etat au numérique. Il avait alors alerté les députés français sur les dangers accrus de la déforestation depuis l’élection du président de la République brésilien Jair Bolsonaro.
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