La 27ème édition de Théâtre en Mai se déroulera à Dijon, en Côte-d'Or, du vendredi 20 au dimanche 29 mai 2016. Pour la première fois, c'est une une artiste chorégraphe qui parraine le festival : la grande Maguy Marin.
C'est le rendez-vous que les amateurs de théâtre dijonnais ne veulent pas rater ! Le festival Théâtre en mai nous revient avec une programmation qui mêle toujours interrogations sociétales et regards sur l'intime, grande figure de la scène et jeunes talents.
Du vendredi 20 au dimanche 29 mai 2016, treize spectacles sont à l'affiche. Voici une sélection toute subjective :
BIT de la compagnie Maguy Marin
Maguy Marin, ce grand nom de la danse contemporaine, nous livre sa dernière création. BIT entraîne, sur des pans inclinés et la musique électronique obsédante de Charlie Aubry, trois femmes et trois hommes dans une farandole festive. Ronde au départ innocente qui se mue en danse macabre puis en scène orgiaque. Au final, c'est un véritable appel à l'harmonie et au vivre ensemble qui se dégage de ces six danseurs, les mains liées et unis dans le la même énergie et le même risque de tomber commele ferait un jeu de domino.
No World/FPLL de la Winter Family
Ce spectacle fait la part belle aux projections multimédia. Jeux vidéos, clips, télé-réalité, shows, reportages, selfies... la Winter Family déverse ad nauseam sur le plateau nos environnements hyper-connectés et interroge nos comportements d'addict à ces chimères. Pourquoi passe-t-on temps d'heures à surfer sur Internet : ce no world dans lequel, comme l'écrit Télérama, on s'abrutit de « share » et de « like ». Dans ce fatras d'images, « une comédienne israélienne, une performeuse britannique, un break dancer parisien et un intellectuel wallon jouent leur propre rôle. À chacun d’ingérer, de digérer. Et peut-être transmuer le haut-le-cœur en soulèvement, conscient. Parce que le monde, c’est nous. Non ? », précise le dossier de presse du festival.
Nos serments de la compagnie L’In-quarto
Cette pièce de la compagnie L’In-quarto est librement inspirée de La Maman et la Putain, film réalisé par Jean Eustache en 1973. Elle est née d'improvisations entre les comédiens à partir de ce matériau. Dans un appartement douillet, ces trentenaires revisitent le sentiment amoureux et la notion de couple. « Ils s'aiment, ils doutent. Des serments ? Ils ne s’en font pas. Ou alors, s’ils s’en font un, entre eux ou à eux-mêmes, c’est celui de tout se dire. », conclut le dossier de presse du festival.