Dijon se retrouve bon dernier du classement de Ligue 1 après sa défaite face à Nice dimanche 31 mars, lors de la 30e journée du championnat de France de football. Le coach Antoine Kombouaré a quitté le stade sous les insultes après le match.
Cette défaite a mécontenté plusieurs dizaines de supporters dijonnais. Ils se sont rassemblés à la sortie du stade et plusieurs d'entre eux ont coursé la voiture de l'entraîneur. Antoine Kombouaré ne s'est pas arrêté.
Les supporters mécontents s'en sont pris aussi verbalement au président du DFCO Olivier Delcourt, qui est resté à l'intérieur du stade.
Quelques joueurs, dont Romain Amalfitano et Julio Tavares, ont discuté longuement avec les supporters, dans le calme mais sous surveillance policière.
Ce lundi 1er avril 2019, l'ambiance était morose au stade des Poussots, où les joueurs se sont entraînés pendant deux heures, à partir de 9h30.
Une poignée de supporters était présents devant le centre d'entraînement ,qui était sécurisé pour la première fois dans l'histoire du DFCO.
Avant d'entrer sur le terrain pour la séance de décrassage, Antoine Kombouaré a tenu un discours à son équipe. Pendant environ dix minutes, l'entraîneur dijonnais est revenu sur le match de la veille. "Je n'ai pas été bon. On le sait. On va tout faire pour se maintenir, ensemble", a-t-il dit.
Naïm Sliti a repris le chemin de l'entraînement du #DFCO après la défaite #DFCOOGCN
— Florent A. Motey (@MipsFM) 1 avril 2019
Mot d'ordre en interne : "On comprend la colère des supporters. On veut obtenir le soutien de tout le monde. Ça passe bien sûr par une meilleure efficacité devant le but" pic.twitter.com/yArq8VprHF
L'heure n'est plus aux tergiversations. Il reste 8 journées avant la fin du championnat. Samedi 6 avril, les Dijonnais joueront à Lyon face à l’OL. La semaine suivante, un match crucial aura lieu : samedi 13 avril le DFCO recevra Amiens, un concurrent direct pour le maintien.
Le Dijon FCO est lanterne rouge à 8 journées de la fin du championnat. Conséquence : le club dijonnais est pointé du doigt par les supporters en colère.
Le reportage de Florent Motey, Rodolphe Augier et Philippe Sabatier