"On m'a annoncé hier que Dijon était parmi les trois meilleurs dossiers", a déclaré François Rebsamen à des journalistes en marge de l'inauguration de la
82e Foire gastronomique de Dijon, sans toutefois préciser sa source.
Cinq villes (Beaune, Chevilly-Larue/Rungis, Dijon, Lyon et Tours) sont candidates pour accueillir la future Cité de la gastronomie.
Elles ont été auditionnées mi-octobre au ministère de la Culture à Paris, dans le cadre de ce projet qui entend valoriser le patrimoine alimentaire et culinaire
français. Le sénateur-maire PS de Lyon, Gérard Collomb, avait insisté lundi lors d'une conférence de presse sur la "légitimité de Lyon", déjà connue pour être une importante capitale gastronomique avec ses 64 chefs étoilés: "La gastronomie à Lyon est une évidence historique et géographique", a-t-il souligné.
"J'ai dit au maire de Lyon que les chefs étoilés en Bourgogne valent bien ceux du Rhône", a rétorqué M. Rebsamen mercredi. Le projet de Dijon, estimé à 55 millions d'euros, s'installerait en centre-ville, sur le site de l'ancien hôpital général. Un comité de soutien doit être lancé officiellement lundi 5 novembre.
L'annonce de la ville lauréate pourrait intervenir avant la fin de l'année.
Rappelons que ce projet de Cité de la gatsronomie est lié à l’inscription à l’Unesco de la gastronomie française. C'est la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires qui doit sélectionner la ville où sera créée une cité consacrée à l’art culinaire.
(avec AFP)