Grève du 31 janvier : 14 000 manifestants contre la réforme des retraites à Dijon, les lycéens mobilisés

Mardi 31 janvier marque le deuxième acte de la mobilisation contre la réforme des retraites. À Dijon,14 000 personnes ont manifesté d'après les syndicats, au départ de la place la Libération. Nous sommes partis à la rencontre des lycéens, qui, eux aussi, ont battu le pavé pour montrer leur mécontentement.

Pour la deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, 14 000 personnes ont manifesté ce mardi après-midi dans les rues de Dijon, d'après les syndicats. Ils étaient 2000 à Montbard, et 500 à Beaune. Dans le cortèges, des retraités, des actifs, mais aussi des lycéens, bien décidés à montrer leur colère face à cette réforme.

"Cette réforme, c'est échanger du temps de travail pour de l'argent que l'on peut trouver ailleurs. Ils ne pensent pas au peuple."

Une élève de première au lycée Simone Weil. 

17h. La tête du cortège arrive place Wilson, endroit où prend fin la manifestation. 

16h30. Les premiers manifestants prennent la direction de la place du 30 octobre, en passant par le boulevard Thiers.

15h52. Les premiers manifestants arrivent place de la République. Parmi eux, des lycéens du lycée le Castel, inquiets pour le futur de leurs parents et le leur. " On voit l'état dans lequel le travail rend nos parents. On s'inquiète pour leur santé mentale et physique et on se demande comment ils vont pouvoir profiter de leur retraite. C'est humainement pas possible de travailler deux ans supplémentaires. On aimerait des mesures plus humaines et pas que penser à l'économie."

15h10, la tête du cortège arrive place Darcy, avant de prendre la direction de la place de la République, escorté par la police municipale. Toujours dans la bonne humeur, en chansons accompagnées des tambours, tandis que la fin du cortège quitte la place de la Libération.

14h45. le cortège quitte la place de la Libération, empruntant la rue du même nom. Selon les organisations syndicales, le nombres de manifestants est sensiblement le même que la première mobilisation, soit près de 13 000 personnes. Devant la mairie de la capitale des Ducs, la place est noire de monde, les rues adjacentes également. 

"Pour nos parents et pour nous"

14h. Devant la mairie, le cortège est prêt à se lancer. Parmi les manifestants, Simon et ses amies, élève de première au Lycée Hippolyte fontaine. " C’est pour nos parents, ça les concerne plus rapidement et ça nous concerne nous dans le futur. C’est important qu’il y ait du monde. On se sent concerné."

Sentiment partagé par Maelle et ses camarades du lycée Simone Weil. "On est là d’abord pour nos parents. Et puis pour nous c’est pas si loin. Il y a la fatigue du travail dont il faut tenir compte aussi, on a le droit à notre repos"

Pour Lisa, élève dans le même établissement, la retraite à 64 ans c’est trop.

"Mon père a commencé à travailler à 14 ans et il doit aller jusqu’à 64 ans, c’est trop tard. Je pense d’abord à lui."

Lisa, élève au lycée Simone Weil

Deuxième acte contre la réforme des retraites

Après une première mobilisation le 19 janvier 2023 contre la réforme de retraite qui a battu des records de participation, le deuxième acte se déroule ce mardi 31 janvier. Une manifestation qui avait regroupé syndicats, enseignants, retraités et anonymes. 13 000 personnes avaient répondu à l'appel lancé par l’union intersyndicale. 

Présenté le 10 janvier dernier par la Première ministre Elisabeth Borne, le projet de réforme de la retraite fait débat. Et notamment le prolongement de l'âge minimum de départ à 64 ans.

Le texte est en commission depuis ce lundi 30 janvier à l'assemblée pour être examiné par une soixantaine de parlementaires. Ils ont jusqu'à mercredi pour éplucher les 7000 amendements proposés par les députés, dont une majorité de la NUPES.

L'actualité "Économie" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Bourgogne-Franche-Comté
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité