La garde à vue de l'homme arrêté à Dijon (Côte-d'Or), dans le cadre de l'enquête sur deux meurtres non-élucidés commis en Isère, a pris fin. Il a été présenté à un juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Dijon ce vendredi 29 novembre.

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La garde à vue de l'homme, suspect dans le cadre de deux "cold-cases" en Isère, a été levée ce vendredi 29 novembre, nous indique le parquet de Nanterre. L'individu, âgé d'une soixantaine d'années, pourrait être impliqué dans les meurtres de Nathalie Boyer (en 1988) et de Leila Afif (en 2000).

Une présentation devant le juge d'instruction de Nanterre

Après 96 heures de garde à vue, l'homme a été présenté dans la matinée du vendredi 29 novembre à un juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Dijon, sur commission rogatoire du juge d’instruction du pôle crimes sériels ou non élucidés. 

Cette présentation devant le juge se déroule dans le cadre de l’exécution d’un mandat d’amener du magistrat instructeur, dans l’attente de son transfèrement aux fins de présentation au juge d’instruction du pôle à Nanterre dans les prochains jours.

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Le pôle dédié au traitement des crimes sériels ou non élucidés a été créé en mars 2022 au sein du tribunal judiciaire de Nanterre. Le cœur de sa mission est d’examiner les affaires criminelles et disparitions non élucidées plus de 18 mois après les faits, et d’identifier les dossiers susceptibles de connaître des avancées.

Le profil du suspect

Selon les informations du journal Le Parisien, le suspect, Mohammed C. passait "pour un homme tranquille" dans le quartier des Grésilles à Dijon. Considéré comme « un séducteur », il est vu comme un voisin « aimable et tranquille ». Ancien ouvrier chez Renault, l’homme d’origine marocaine vit actuellement à Dijon avec sa compagne, mais aurait habité un temps à Villefontaine, en Isère, à l’époque des meurtres de Nathalie Boyer et Laïla Afif. 

Deux crimes non élucidés en Isère

Le suspect, repéré par son ADN, est suspecté d'être le meurtrier de Nathalie Boyer, 15 ans. Elle avait été retrouvée égorgée à Saint-Quentin-Fallavier en 1988. Douze ans plus tard, en 2000, le cadavre de Laïla Afif, 40 ans, est découvert flottant dans le Bourbre, à la Verpillière. Cette mère de cinq enfants a été tuée d’une balle dans la nuque.

Jusque-là, les deux meurtres n’étaient pas liés. Mais le tribunal judiciaire de Nanterre nous précise que "le juge d’instruction du pôle crimes sériels ou non élucidés est saisi des deux affaires des assassinats et meurtre de Leïla AFIF et Nathalie BOYER qui sont jointes dans ce cadre".

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